La section socialiste de Fontenay (que je soutiens par la pensée depuis la Rochelle) s’inscrit à l’occasion de la journée des cartables dans une logique résolument offensive face à Sarkozy et Darcos qui développent une vision au rabais de l’école publique fondée sur trois démissions (reproduction du tract diffusé ce samedi par les socialistes fontenaysiens):
·la réduction du temps réservé au service public de l’école. La réduction du temps de classe par la suppression sans la moindre concertation des classes du samedi matin est une hérésie pédagogique. Les heures de soutien aux élèves en difficulté prévues pendant la semaine n’ont aucune chance d’être efficaces,
·l’appauvrissement des programmes et des contenus. Les programmes ambitieux et exigeants de 2002 bénéficiaient d’un large consensus. Ils ont été balayés par une vision mécaniste des apprentissages qui aboutit à sacrifier dans toutes les matières l’exigence de compréhension. C’est véritablement du populisme scolaire issu de la vision de droite la plus réactionnaire
·l’asphyxie des moyens. Ces réformes s’inscrivent dans un contexte de diminution brutale et drastique des moyens de l’Education Nationale en raison d’une vision de l’école marquée du sceau du libéralisme le plus effréné.