Cette expression familière Américaine remonterait au XVIIIe siècle. Elle a été trouvée la première fois dans un écrit datant de 1770 par John Wesley, un pasteur méthodiste. Il utilisait cette expression pour décrire une manière élégante de gérer les désaccords, en particulier en matière religieuse. Depuis lors, cette expression est devenue usitée dans divers contextes pour reconnaître une différence d’opinion sans autre discussion.
C’est une manière polie de mettre fin à une discussion lorsque les deux parties sont dans l’impasse ou lorsqu’une discussion plus approfondie ne parvient pas à leur faire changer d’avis. Le lendemain de la réélection de Trump, nous avons croisé dans la rue un voisin « Trumpiste » et qui a tenté de défendre son choix douteux.
Tout au long de la discussion qui a duré 40 minutes, dans un froid glacial de moins cinq degrés, nous sommes tous deux restés courtois, avons écouté l’un et l’autre et avons « convenu d’être en désaccord ». Il est vrai que si « convenir d’être en désaccord » est une pratique courante, ce n’est pas toujours la meilleure façon de résoudre les conflits.
Parfois, il peut être plus productif de poursuivre la discussion, de chercher un terrain d’entente ou de trouver un compromis. Cependant, dans certaines situations, accepter de ne pas être d’accord peut être une façon pragmatique et respectueuse d’avancer. Cela dit, et selon moi, « convenir d’être en désaccord » devrait être réservé à des choses comme « je n’aime pas ces skis, ou ce parcours de golf est nul ».