On a toujours besoin d’un homme pour porter ses meubles
Depuis les début de l’été, je cherche désespérément une chambre « de grande » pour ma fille. Maintenant que
j’ai enfin trouvé une couche royale digne d’accueillir les rêves de ma princesse, deux problèmes se posent :
Problème number one : il faut transporter les 3 cartons de 29, 40 et 47 kilos. Comme chez mes amis les suédois l’an passé, les hommes ont été des mâles dans toute leur
splendeur en me laissant me débattre seule avec mes cartons pour les mettre dans mon chariot. Bande de gougnaffiers ! C’est là que j’ai décroché mon téléphone pour composer le numéro de SOS
Papa pour qu’il me rejoigne, en prévision du second problème…
Problème number two : là, c’est un problème de taille ; enfin, de poids… Il a bien fallu que ma trinité de cartons arrive jusqu’à mon appartement, au premier étage. C’est là, qu’hier, j’ai failli périr dans les escaliers. « Le lit de MiniBri m’a tueR ». Bloquée sous un carton dans les escaliers, écarlate, en train de transpirer (comment ça je perds de ma sexytude ?), j’ai commencé à graver dans les marches « Ci-gît MC, morte dans un lit ». Mais bon, après avoir fait appel les dieux du muscle, nous avons réussi à monter tout ça chez moi… et je suis une courbature géante aujourd’hui…
Donc, oui, pour l’achat de meubles, on a vraiment besoin d’avoir un homme sous la main pour exploiter ses muscles sans vergogne. (et ils aiment ça, je suis sûre !)
On a toujours besoin d’un homme pour faire peur à sa mère
Alors que j’étais avec mon père en train de vider le coffre de ma voiture, ma mère passe et ne voit que ma superbe nouvelle coupe (oui, j’en fais trop). Elle s’arrête un peu plus loin et vient jusqu’à ma voiture avec une démarche de crabe croisée avec James Bond : je la voit se tordre dans tous les sens pour découvrir à qui appartiennent ces cheveux blancs qui se déplacent… Et je sens un soulagement quand elle découvre que ce n’est qu’un mon père. Effet immédiat : elle retrouve sa démarche normale et ne se prend plus pour 007.
Ce n’est qu’après qu’elle m’a dit qu’elle avait eu une frayeur : « quand j’ai vu ces cheveux blancs dépasser, je me suis dit : ça y est, elle s’est mise avec un vieux !…Ouhlalala, je suis soulagée ! ». Il faut préciser qu’en ce moment Queen Mum est persuadée que je suis folle amoureuse et elle passe son temps à prêcher le faux pour savoir le vrai… Et moi, cruelle que je suis, je la laisse croire, je brouille les pistes, je ne déments rien, je ne confirme rien… Mais non, elle peut se rassurer, l’idée de m’endormir à côté d’un homme qui poserait son dentier sur la table de nuit ou qui me parlerait de son arthrose pendant nos repas en amoureux ne m’emballe pas du tout !
Il n’y a qu’un homme pour faire de telles frayeurs à ma mère !
On a toujours besoin d’un homme pour nous dire « tout ça »
Alors que je me promenais, seule, dans la nuit noire et effrayante d’une petite ruelle, je croise un homme qui me lance « Aaaaaaah, c’est grand et c’est charmant tout ça ». Euh ?… C’est à moi que tu parles ?… You’re talking to me ?... C’est moi que tu traites de « tout ça » ?… Je me demande si ce n’est pas la première fois qu’on me traite de « ça » ?… Mais non, ça ne donne pas l’impression d’être un objet… du tout, du tout, du tout…
Il y a vraiment des hommes qui osent encore dire « tout ça » ?
On a toujours besoin d’un homme pour nous dire « C’est juste pour une nuit »
En l’occurrence, le vainqueur du jour, c’est Chouchou… Et oui, hier soir, ça a été the Chouchou’s come back… Curieuse de savoir ce qu’il avait exactement en tête, j’ai accepté son invitation à sortir. A peu de choses près, ça a été un véritable remake de la soirée précédente : mêmes acteurs, mêmes lieux, mêmes actions… même le clap de fin a encore été donné par moi-même…
Vue la tournure des événements, j’ai joué la carte de la franchise avec lui (comme toujours !) et en retour, il a joué la carte de l’honnêteté « C’est juste pour une nuit, tu es une trop bonne copine… ». Il ne mènera le petit au bout, pour le coup, et nous ne ferons pas de partie de cartes… J’ai failli lui répondre « Je peux pas, j’ai la diarrhée » sur les conseils d’une amie, mais je me suis retenue (Non, gardons un minimum de glamour attitude, quand même !)… Néanmoins, il faudra que quelqu’un m’explique pourquoi, ces derniers temps, j’ai un aimant à mecs « juste pour une nuit ».
Alors, oui, on a toujours besoin d’un homme pour nous dire « C’est juste pour une nuit » pour nous rappeler qu’on est désirables et qu’on sait encore dire non.
En une seule journée, j’ai réussi à trouver quatre raisons qui font qu’on a besoin d’un homme… Je bats des records…