Quincy est né à South Side, Chicago d'une mère banquière et d'un père joueur de baseball semi-professionnel, mais principalement charpentier. La famille quitte Chicago dans
la grande migration afro-américaine et très vite, papa inculque à son jeune fils le concept de surmonter tous les obstacles par le travail discipliné. Maman a des épisodes de schizophrénie inquiétants et papa la divorcera. Refaisant sa vie avec une femme qui a déjà trois enfants, mais avec laquelle il en aura 3 autres. Quincy et son frère, sont très entourés, mais se sentent aussi écartés. Quincy se réfugie dans la musique qu'il entend de chez sa voisine. En temps de guerre, papa prend un emploi technique dans la marine et la famille est forcée de déménager à Seattle. Là où il y fera son école secondaire.
C'est là, que dans le stage band, il devient trompettiste. Avec son ami saxophoniste Charles Taylor dont la mère est l'une des premières femmes leader de band jazz, Evelyn Bundy. Inspirés de
Ray Charles qui surmonte son statut de non-voyant pour faire ce qu'il fait, ils ne se laissent démonter par rien et apprennent à travailler fort en tout temps. Il est boursier pour l'Université de Seattle, puis encore boursier pour la prestigieuse école de
Berklee College of Music, à Boston. Il y jouera dans
un resto de l'endroit. À 20 ans, il est recruté par
Lionel Hampton pour sa tournée européenne. Il y découvre la tension raciste entre Arméniens et Turcs, Chypriotes et Grecs, Suédois et Danois, Coréens et Japonais. Il découvre que le racisme est partout. Ça lui ouvre l'esprit. Il accepte d'être du band du
Stage Show à la télévision de CBS, devenu le
Ed Sullivan Theater depuis. Il sera seconde trompette d'un jeune Elvis Presley de 21 ans, mais pas longtemps puisqu'il dit qu'Elvis est très raciste. Il est recruté par Dizzie Gillespie pour une tournée et en revient leader d'un premier band. Il est allé à Paris pour y apprendre la composition davantage.
Il sera engagé par Frank Sinatra et puis par Count Basie, avant d'être promu comme le tout premier vice-président afro-américain de l'étiquette
Mercury. Sidney Lumet l'engage pour piloter la trame sonore de l'un de ses films. Il fera plus de 40 trames sonores dans sa carrière. Signera des thèmes pour les séries télé. Arrange les morceaux pour Ella Fitzgerald, Shirley Horn, Peggy Lee, Nana Mouskouri, Sarah Vaughan, Dinah Washington. Compose des morceaux multimilionnaires pour Lesley Gore. Il a été marié de 1957 à 1966 et a eu une fille, a une affaire qui lui donne une autre fille, et est remarié une seconde fois de 1967 à 1974, ce qui le fait papa d'une autre fille et d'un fils.
Qui sera aussi producteur de musique dans le futur. Il épouse la plus-que-charmante actrice
Peggy Lipton, avec laquelle, il a les formidables jolies
Kidada et
Rashida Jones.
En 1978, il collabore à l'adaptation musicale de
The Wizard of Oz où y jouent et performent Diana Ross et un jeune Micheal Jackson. Ce dernier lui demande de l'aider sur son prochain effort solo. L'album qu'il produit avec lui vendra pour plus de 20 millions. Ça fait déjà de Jones le producteur le plus payant de l'histoire de la musique. L'effort suivant avec Jackson est encore le plus historique des produits musicaux, vendant 70 millions de fois. Quand
Bad "ne vend que" 45 millions de fois, c'est presqu'une déception. Il travaille avec James Ingram. Coordonne musicalement
We Are The World, sera producteur au cinéma pour Spielberg. Producteur à la télévision. Le succès lui colle à la peau. Il divorce Lipton car il a une affaire de 4 ans avec l'actrice Nastassja Kinski avec laquelle, ils ont une autre fille.
Il devient immensément sollicité partout, pour les campagnes présidentielles, pour les Festivals, pour les cérémonies spéciales, pour les studios, pour les artistes, pour le cinéma, la télé. S'associe à Bono pour une multitude de cause sociales. Il fait des caméos ici et là. S'amusera pas mal toute sa vie. Toujours après avoir travaillé fort pour atteindre ses buts. Ce qu'il inculque aux autres. Devient une icône, reconnaissable entre tous. Développe beaucoup pour l'histoire de la musique chez les artistes noirs aux États-Unis. Reste brillant dans son domaine.
Il a remporté 28 Grammys, Primetime Emmy Award ou Tony Award. A aussi été nommé 7 fois aux Oscars et 4 autres fois aux Golden Globes. Il a amassé des fortunes afin de contrer la famine en Éthiopie. A gagné des prix pour la trame sonore de la série
Roots, et on lui a remis un Grammy Legend Award en 1992, le Jean Hesholt Humanatarian Award 3 ans plus tard, le Kennedy Centers Honors en 2001, la Médaille Nationale des Arts en 2011, l'Ordre des Arts et des Lettres 3 ans plus tard, et un Oscar honorifique cette année en plus d,être nommé parmi les plus grandes influences de l'histoire de la musique jazz aux États-Unis.
À 91 ans, il a poussé son dernier souffle, dimanche dernier.
Parti marcher dans l'espace.
Merci pour tout ce que tu a créé Quince.
T'es immortel.