Harry Potter et les reliques de la mort

Je sais, vous allez encore me dire que je ne suis pas à la pointe de l'actualité, mais c'est comme ça, je viens de lire le dernier volume de la saga Harry Potter. Il serait plus simple d'en dire du mal pour dézinguer une icône médiatique, mais que voulez-vous, j'aime cette série depuis le début. J'ai pourtant passé l'âge, mais je trouve les romans de JK Rowling bien foutus, intelligents et prenant.
Le dernier volume marque pourtant une rupture assez nette avec les précédents. Habituellement, on retrouve Harry dans sa famille adoptive détestée et il s'en va pour l'école de Poudlard. Cette année, rien de tout ça. Il met les siens à l'abri de Qui-vous-Savez et décident de ne pas rejoindre la fameuse école de sorcellerie alors même que sa formation n'est pas terminée. Il sera suivi par ses amis Ron et Hermione. Le début est assez lent. On sent que l'auteur veut faire durer le plaisir, mais quand l'action démarre, ça décoiffe !
Voldemort prend le pouvoir sur le monde des sorciers et nos amis sont traqués de toutes parts alors même qu'ils sont en quête des horcruxes pour tuer Voldemort...
Au final, 800 pages d'aventures trépidantes concluant la plus célèbre saga de littérature jeunesse (mais qu'on peut lire avec grand plaisir une fois adulte). Depuis longtemps, je m'attendais à une certaine fin, mais j'ai tout de même été surpris car ça ne finit pas du tout comme je le pensais. En fait, la porte n'est pas complètement fermée pour une suite car les sirènes de l'argent vont sonner avec insistance à la porte de l'auteur, c'est certain. On ne tue pas la poule aux oeufs d'or impunément dans un monde business. Puisse-t-elle résister et ne pas abîmer son chef d'oeuvre.

Dominik

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