Mise à jour le 06/11/2024 par Angry Mum
Ah, les climatosceptiques. Un sacré spécimen qui continue de croire que le réchauffement climatique, c'est surtout bon pour le business des marchands de ventilateurs. Une enquête récente de Parlons Climat a exploré leurs idées et motivations, révélant ce mélange unique d'obstination et d'incrédulité, à mi-chemin entre " le changement climatique n'existe pas " et " même s'il existe, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat ".
Les arguments des sceptiques : analyse en profondeur (ou presque...)
D'abord, Parlons Climat nous rappelle que tous les climatosceptiques ne viennent pas du même moule. Le climatosceptique moyen aime à penser qu'il voit ce que personne d'autre n'ose voir. Avec des phrases types comme " il y a toujours eu des changements climatiques " ou encore " c'est un cycle naturel de la Terre ", on comprend vite que pour lui, les experts sont surtout des gens qui " stressent pour rien ".
Un autre trait ? Ce sceptique pense souvent qu'on le force à croire au climat comme à une nouvelle religion. Selon lui, la science climatique, c'est l'œuvre de " l'élite " qui veut contrôler nos vies - en interdisant les grosses voitures, les feux de cheminée, et même les barbecues du dimanche.
Le complotiste sympathique
Pour certains, tout est clair : les scientifiques, les gouvernements, et même les géants de l'énergie s'allient secrètement pour faire pleurer la planète... et renflouer leurs comptes en banque ! Parlons Climat dresse le portrait d'un sceptique qui voit des complots partout, parfois même là où il n'y en a pas. Pour ce climatosceptique, le réchauffement climatique, c'est une invention diabolique pour qu'on renonce au bon vieux diesel.
Le climato-scepticisme à la sauce " Je m'en fous "
Parmi eux, on trouve aussi ceux qui ne sont ni contre, ni pour... mais qui s'en moquent. Ces sceptiques-là ne nient pas totalement le réchauffement, mais estiment simplement que ce n'est pas leur problème. Après tout, " l'Australie peut bien brûler ", tant que leurs après-midi barbecue restent au programme. Ils se moquent des preuves scientifiques, des alertes des experts et des relevés de températures en hausse, pourvu qu'on ne touche pas à leur confort quotidien.
Des sources " alternatives "... ou peut-être pas
Nos amis climatosceptiques adorent sortir des arguments tirés de leurs recherches personnelles (comprendre : les coins sombres de l'Internet). Ils préfèrent suivre le raisonnement d'un pseudo-expert sur YouTube plutôt que les analyses scientifiques. Plus le discours est marginal, plus il est séduisant, car pour eux, " être dans la majorité, c'est le premier signe qu'on se trompe ".
Et si on écoutait les scientifiques ?
Face à ce phénomène, Parlons Climat souligne l'importance de mieux expliquer et vulgariser la science du climat. Les climatosceptiques, souvent, ne manquent pas d'intelligence - seulement de confiance dans les autorités scientifiques. Ils voient la question du climat comme une bataille idéologique, où la raison doit triompher... quitte à ignorer la science.
Alors, qui est le climatosceptique ?
Un homme, vieux, de droite ?
Finalement, notre climatosceptique typique ressemble à un cousin un peu trop sûr de lui. Celui qui affirme que tout va bien, parce qu'il n'a " jamais vu de banquise fondre en direct ". Il est peut-être sceptique parce qu'il se sent déconnecté des préoccupations climatiques, ou simplement parce qu'il a envie de croire qu'un mode de vie durable ne le concerne pas.
Il est important de reconnaître que derrière ce scepticisme, il y a souvent une résistance au changement. Convaincre les sceptiques ne se résume donc pas à leur " prouver " que le climat change, mais bien à leur montrer qu'ils ont tout à gagner à se reconnecter avec la réalité. Parce que, au fond, même les climatosceptiques devront s'adapter - qu'ils le veuillent ou non.
Télécharger l'étude complète : https://www.parlonsclimat.org/_files/ugd/f1dbcf_c292948298fc46ddb38e92491035d878.pdf
Angry Mum, maman active, maman geek et toujours à l'écoute d'Internet... Elle adore les vacances mais pas toujours les vacances scolaires ! Blogueuse depuis 2013. S'abonner à Angry Mum sur Google News