Magazine Journal intime
Son père et son grand-père étaient morts pour la patrie aussi n’hésita t-il pas à s’engager dès que le vent de la paix tomba. Fier dans son uniforme de puceau, il partit au combat avec un sourire carnavalesque et des œillets à la boutonnière. Mais dans le train qui le conduisait à la zone de combats, il attrapa une sévère dysenterie. On retrouva des œillets tout autour de la cuvette sur laquelle il gisait mort.