Version 1.0.0
" data-orig-size="1400,2238" data-image-title="Version 1.0.0" data-orig-file="https://jetulis.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/71uovjxn6nl.jpg" data-image-description="" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"Version 1.0.0","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"Version 1.0.0","orientation":"0"}" width="188" data-medium-file="https://jetulis.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/71uovjxn6nl.jpg?w=188" data-permalink="https://jetulis.wordpress.com/2024/11/02/demain-la-lune-sera-rouge-nelly-sanoussi/version-1-0-0-6/" alt="" height="300" class="wp-image-17791" data-large-file="https://jetulis.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/11/71uovjxn6nl.jpg?w=450" />Résumé : 2095
la société, désormais matriarcale, est dirigée par
Dreah Rosse, co-fondatrice de l’Ordre Mondial des Femmes Libres. Les hommes, jugés inférieurs, vivent sous inhibiteurs de violence et L’amour entre hommes et femmes est interdit.
Mais dans ce nouveau monde “parfait”, certaines femmes enfreignent les règles. Giannina Whitton, jeune policière, dissimule une relation interdite avec un prostitué.
De son côté, Lilith Rosse, petite-fille de Dreah, fantasme sur une époque révolue où la liberté et l’égalité étaient des droits fondamentaux.
Leur existence bascule lorsqu’un meurtre est commis dans une maison close et que l’amant de Giannina est enlevé.
En quête de vérité, elles découvriront des secrets enfouis qui ébranleront les fondements mêmes de leur société.
Merci à : Babelio et Beta Publisher pour l’envoie de ce livre.
Avis : Au vue du résumé, ce livre m’a intrigué et avait tout pour me plaire. Dans une société matriarcale où les rôles sont inversées, des femmes vont découvrir de vilains petits secrets qui font que cette nouvelle société n’est pas aussi parfaite qu’on essaye de leur faire croire. Dans l’idée c’est bien. Dans la réalisation je suis plutôt mitigée.
D’abord l’écriture ne m’a pas convaincu. Je lui ai trouvé un côté immature, parfois enfantin, même si l’autrice sait mener son histoire et a de bonnes idées (comme la découvertes de certaines choses au travers de flashback). Ensuite, j’ai trouvé maladroites certaines choses comme le fait que si quelques femmes souhaitent l’égalité c’est pas parce qu’elles trouvent injuste la condition des hommes, mais parce qu’elles se sont entichés d’un homme, et ça m’a dérangé. Bien que ce soit une société matriarcale, le récit les renvoi souvent à leur statut de femmes amoureuses ou de mères. Ce qui semble annuler le message de femmes libres. J’ai été chiffonné aussi par le fait que le féminisme et le matriarcat sont confondus, l’un et l’autre sont pourtant très différents.
L’histoire en elle-même est assez entraînante. L’enquête ne dure pas longtemps, on a vite les réponses à nos questions, et il y a beaucoup d’actions à partir du milieu du livre, qui fait qu’on le lit assez vite (d’autant plus qu’il est court).
Les personnages sont plus ou moins attachants, je ne leur ai pas vraiment trouvé de personnalité bien définie. Gianni par exemple ne fait que rechercher l’homme qu’elle aime et Rosina qui l’a détesté pendant deux ans, se met tout à coup à l’aider comme si elles étaient les meilleures amies du monde. En fait, le personnage le plus intéressant est Dreah, parce qu’elle s’est construite sans homme et malgré tout ce qu’elle fait, elle m’a parut plus entière que les autres personnages.
La fin m’a parut assez peu aboutie, peut-être pour laisser la place à une suite ? (que je ne lirai pas si c’est le cas). Je suis assez déçue de cette lecture au final.
éé