Dilemma, une vidéo impressionnante de sobriété sur le temps.
500 000 visites. Merci !!!
500 000, un demi-million de visiteurs uniques sur mon mini blog d'amateur de rien du tout. Quand j'ai commencé, il y a deux ans, je racontais ma vie, je parlais à 10 personnes. Je n'y connaissais rien en informatique (et je n'y connais toujours rien). J'ai eu, durant 6 mois, 20 visites par jour et, les bons jours, on ne sait pourquoi, 30, tout au plus.
Puis, j'ai acheté un nom de domaine. (Cela fait que vous êtes référencé sur Google.)
Puis, je me suis inscrit sur Scoopeo et Blogasty, faisant connaître mon blog.
La spirale a fait le reste. La spirale et mon éternelle hésitation entre le proche et le lointain, l'intime et le tout venant... L'envie d'arrêter, tout le temps. De ne pas me faire bouffer par l'addiction.
Mais bon : jour de fleurs n'est pas coutume. En deux ans, 500 000 visites et 1er sur Scoopeo, moi qui ne suis pas geek pour un sou, moi qui n'avais jamais fréquenté le moindre blog, ne connaissais personne, n'appartenais à aucune chapelle. (Sur Scoopeo je ne connaissais personne non plus, le parfait anonyme. Je n'ai, et ne fais jamais voter des bandes d'amis, j'en suis bien incapable)
On voit bien que personne ne me connaît, ce qui fait sans doute le charme du Web qu'on dit 2.0. C'est qu'ici, tout le monde à sa chance, j'en suis la preuve. J'ai prouvé qu'en 18 mois, béotien de première, on pouvait se faire connaître de la blogosphère.
500 000...mais, ce dont je suis le plus content, c'est l'éparpillement des pays : 159. Et quand je regarde les villes, je constate des fidélités. Des villes lointaines. Des gens inconnus. (Des bisous à vous.) C'est aussi le charme du web 2.0 que cette proximité lointaine.
On a dit que j'avais un blog laid, que je spammais, que j'avais des partis pris, que ceci et que cela. On dit tant de choses : peut-être est-ce aussi salutaire. Parce que je vais vous dire : je me suis remis en question plus d'une fois, assailli par l'ombre des doutes, de celle qui vous talonne sans cesse. Je dépérissais de voir des stats baisser inéluctablement certaines semaines. Je maugréais contre moi-même de ne mettre que d'ineptes vidéos les unes à la suite des autres, d'avoir un design « sécurité sociale », le bas de gamme d'Over Blog, alors que tous les gens environnants possédaient des sites superbement designés.
500 000, on ne va pas non plus en faire un fromage. C'est beaucoup et c'est peu. C'est 1/14 000 ème des habitants de la planète. (Cela veut dire que sur la planète vivent 14 000 fois un demi million d'individus, ça, ça donne le tournis). Donc, c'est peu, surtout. Pas grand-chose. Pas de quoi pavoiser, en somme. Et puis quand Laurence Ferrari parle, c'est tout de suite 10 millions de personnes qui l'écoutent. En même temps, eux. Quand Bush ou Ben Laden...c'est pire.
C'est un nombre rond, en tout cas. Rond et significatif. Si le web n'avait pas existé, je n'aurais jamais atteint cette petite vastitude : mon carnet intime serait resté à prendre la poussière sous mon lit. Personne n'aurait frôlé du regard mes élucubrations (personne ne se serait endormi en me lisant (hein, Hub ?)). Remarquez, ça n'aurait pas changé grand-chose à ma vie. Je reste et demeure anonyme. Vincentdidier est une étiquette, un p'tit truc dans la blogosphère.
Une crotte.
De bique.
1/7 000 000 000 ème de cette humanité.
Et de toute l'humanité, morts confondus, j'ai pas osé faire le calcul.
Bien, ben je crois que je vous ai dit que j'étais content. Rendez-vous est pris pour le millionième visiteur qui, tout comme toi, le 500 000 ème ne gagnera rien d'autre que le plaisir (ou pas) de me visiter.
Tchooz, my dear friends.