Enfant, elle s’endormait tard, insistant pour apercevoir les étoiles qu’elle voulait compter sans en oublier une seule, même si elle n’était pas vraiment sûre de ce qui venait après dix-huit. En grandissant, les étoiles l’ont toujours fascinée, bien plus que l’arithmétique. Cela ne nous étonna pas lorsque le matin de ses dix-huit ans, nous trouvâmes sa chambre vide et un mot d’adieu collé sur le frigidaire annonçant qu’elle voulait voir à quoi ressembler le ciel de l’autre côté du monde.