Alors, l'info du jour, c'est quoi ? Des études nous disent que les jeunes couples se posent de plus en plus de questions sur le pourquoi du comment d'avoir des enfants. Pas pour des raisons légères, attention : il s'agit d'interrogations profondes, existentielles, et surtout écolos. La planète brûle, les océans montent, et les étés se transforment en douches de sueur sans fin - bref, dans ce contexte, faut-il vraiment se lancer dans l'aventure des couches, des berceuses et des trajets en poussette ? Allez, décortiquons cette grande question d'avenir !
Fonder une famille ou sauver la planète : dilemme du millénaire
Autrefois, la question d'avoir des enfants se résumait à un " c'est comme ça ". Mais aujourd'hui, quand on voit l'état du monde, on se dit plutôt : " Est-ce qu'on ne ferait pas un peu de recyclage d'humains au lieu de produire à nouveau ? " Parce que, bon, il faut dire que l'idée de mettre au monde un petit être qui grandira entre des glaciers en train de fondre et des forêts qui partent en fumée... Ça fait réfléchir. Et puis, soyons honnêtes : si déjà nos enfants risquent de voir plus d'inondations que de bonhommes de neige, est-ce qu'on ne leur rend pas service en les laissant tranquilles ?
Les bambins pollueurs ? Mais non, voyons... Enfin, peut-être un peu.
Oui, oui, un bébé, c'est tout mignon avec ses petits doigts potelés et son odeur de lait tiède. Mais écologiquement parlant, un enfant, ça coûte. Déjà, ça commence avec des couches en mode consommation de masse (lavables ou pas, on a l'empreinte carbone du lavage, la surconsommation d'eau, bref, c'est jamais totalement zéro impact). Ensuite, il y a les vêtements, les jouets, les gadgets éducatifs, le chauffage en hiver parce qu'il ne peut pas rester emmitouflé en triple épaisseur de couvertures toute la nuit... Et plus ça grandit, plus ça consomme.
Est-ce qu'avoir un enfant en 2024, c'est finalement comme planter un arbre mais avec une empreinte carbone décuplée ? La grande question est là. On nous dit souvent de " planter pour l'avenir ", mais l'avenir lui-même semble se dessiner en version dystopique... alors planter des petits êtres, est-ce vraiment plus écolo que planter des arbustes ?
Le choix de la parentalité ou l'art de se préparer à la fin du monde
Et voilà un autre angle intéressant : et si ne pas avoir d'enfants était finalement le seul acte écolo qui reste ? Si, plutôt que de consommer local et de réduire notre usage de plastique, on se contentait de... ne pas se reproduire ? Parce qu'après tout, si nous devenons les derniers témoins d'une humanité en plein effondrement, au moins, on n'impose pas ce spectacle apocalyptique à une nouvelle génération. Imaginez un peu : au lieu de berceuses, des alarmes de canicule et des sirènes de tempêtes en guise de bande sonore d'enfance.
Certains couples jeunes - mais aussi ceux qui ont un certain flair pour le " survivalisme climatique " - choisissent donc d'adopter un mode de vie sans enfants, plus minimaliste. C'est leur façon d'alléger la charge de la planète. Et avouons-le, l'idée est cyniquement séduisante : peut-être que le geste le plus écolo qu'un couple peut poser, c'est tout simplement de ne rien poser.
Une humanité sans descendance : l'ultime choix écolo ?
Alors, jusqu'où ira-t-on ? Une humanité qui se responsabilise au point de choisir sa propre extinction progressive ? Imaginez la fin de l'humanité comme une vaste opération de ralentissement, où chacun s'engage à ne pas avoir d'enfants pour enfin sauver les dernières ressources, les derniers animaux sauvages, et les dernières forêts.
On peut presque voir ça comme un projet collectif ambitieux : au lieu de multiplier des générations successives, nous serions les derniers gardiens du monde, ceux qui regarderont le coucher du soleil sur une Terre enfin tranquille, sans traces de constructions futures. Moins d'enfants, c'est moins de consommation, moins de pollution, et, pourquoi pas, une ultime chance de voir la nature reprendre ses droits. Si on n'est plus là pour tout casser, peut-être que la planète se portera mieux ?
En attendant, que choisir ?
Alors, que choisir : parentalité ou planète ? Le choix semble presque morbide, mais on ne peut pas ignorer le poids de cette question qui pèse sur les jeunes couples aujourd'hui. Pour l'instant, nous oscillons entre le rêve de perpétuer l'espèce et celui de lui offrir une fin digne, dans un monde où elle aurait enfin appris à respecter son environnement. Qui sait, dans quelques décennies, on parlera peut-être des derniers enfants nés comme on parle aujourd'hui des derniers pandas.
J'ai lu cette info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-lundi-28-octobre-2024-7848670Angry Mum, maman active, maman geek et toujours à l'écoute d'Internet... Elle adore les vacances mais pas toujours les vacances scolaires ! Blogueuse depuis 2013. S'abonner à Angry Mum sur Google News