Mémoires de la forêt tome 4, La saison des adieux, Mickaël Brun-Arnaud

Version 1.0.0

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Attention cet avis spoile les trois premiers tomes.

Résumé : Qu’elle est belle, la librairie de Bellécorce, installée au creux de son chêne, avec toutes ses histoires et ses trésors ! Qu’elle en a connu, des générations de lecteurs ! Imaginez un peu : elle va fêter ses quatre-vingts ans. Autour de la famille Renard, on s’active aux préparatifs de cet anniversaire quand soudain, une banche craque. C’est le premier signe d’une terrible maladie : le croquebois. Pour en venir à bout, une seule solution : couper l’arbre.

Mais, ça, Ernest Renard ne peut s’y résoudre. Le vieux chêne abrite les souvenirs et les œuvres de sa mère, Anouchka. S’il disparait, c’est aussi elle qui s’en ira encore un peu plus.

A moins que l’arbre des souhaits, un pommier magique dont Anouchka lui avait parlé quant il était petit, n’accomplisse un miracle. Sa quête à travers la forêt lui réservera bien des pépins, et la vie à croquer.

Avis : Et voilà, il fallait bien que ça prenne fin, le dernier tome est là et lu. L’histoire se passe vingt-cinq ans plus tard. Bartholomé est papa de deux petits renardeau Ernest et Lothaire. Ces deux enfants ont perdu leur maman à la naissance de Lothaire, et pour Ernest c’est si dur, que depuis il n’a plus parlé. Il protège son petit frère comme il l’a promis à sa mère, il aide son papa. Mais tout bascule quand on apprend que l’arbre qui abritait la librairie est dévoré par le croquebois, et qu’il va s’écrouler. Commence alors l’aventure d’Ernest vers un arbre à vœux qui pourrait l’aider à sauver son arbre et les souvenirs de sa maman. Accompagnée de Mathilde la petite fille de Ferdinand Taupe, ils vont partir à la recherche de cet arbre.

Comme chaque fois, c’est doudou et réconfortant comme un bon chocolat chaud avec des marshmallows. Et pourtant les sujets abordés ne sont pas faciles. Le deuil, la haine de soi, les maladies mentales. Mais ce n’est pas que ça, c’est aussi de belles rencontres, de l’amitié, de l’amour, une relation fraternelle très mignonne. Les deux se mélangent et s’entremêlent et nous touchent droit dans le cœur. On suit les enfants dans leur aventure, une aventure qui est différente que celle qui les conduise à l’arbre à vœux au final. Parfois l’important ce n’est pas l’arrivée, mais le voyage pour y arriver.

J’ai adoré les personnages, j’ai adoré l’histoire, les relations, les flashbacks. C’était bien écrit comme toujours, avec des références très drôles qui m’ont fait sourire (comme par exemple le célèbre écrivain Marcel Campagnol). L’écriture est très imagée, très belle. Les morales de l’histoire sont émouvantes. J’ai pleuré vers la fin, pour ce qu’il se passait, parce que c’était dur et touchant, mais aussi parce que c’était le dernier tome et qu’il faut refermer cette page et laissez les animaux continuer de vivre leur vie sans nous.

Archibald, Ferdinand, Bartholomé, Mathilde, Lothaire, Ernest et tous les autres me manqueront c’est certains.

Comme pour les autres, les illustrations sont superbes, se marient à merveilles aux textes et nous envoûtent.

Phrases post-itées :
« Qu’importe la profondeur des cachots où nos angoisses tentent de nous retenir, il suffit parfois d’un ami pour oser en sortir. »

« En amour, comme en amitié, c’est avec soi qu’il est le plus difficile de se réconcilier. »

Mon avis sur :
Le tome 1
Le tome 2
Le tome 3

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