Alors que les climato-sceptiques continuent à minimiser les effets néfastes de la surconsommation des humains sur le dérèglement climatique, les effets se font ressentir au quotidien pour de nombreuses populations.
En une semaine, trois événements climatiques sont venus détruire le quotidien de nombreuses personnes. Le vendredi 25 et le dimanche 27 octobre, les habitant·es du Var (France) se sont retrouvé·es les pieds dans l'eau, à peine 10 jours après que les autorités aient annoncé le fin des mesures de restriction de l'usage de l'eau. En effet, le département faisait l'objet d'épisodes de sécheresse intenses depuis des mois. Et là, ils ont reçu 6 mois de précipitations en 2 heures.
Deux jours plus tard, c'est la région de Valence en Espagne qui doit faire face à une goutte froide. Des précipitions exceptionnelles s'abattent sur la Région et tuent plus de 150 personnes.
Enfin, le 30 octobre, Taïwan a dû affronter le typhon Kong-rey avec des rafales allant jusqu'à 240 km/h et des pluies diluviennes causant au moins 1 mort et 73 blessés. Taiwan avait dû faire face au typhon Krathon début octobre qui avait causé la mort de 4 personnes et blessés 700 personnes.
Rappelons que l'accord de Paris de 2015 prévoyait une limite du réchauffement climatique à 1,5 degré. 10 ans plus tard, nous en sommes déjà à 1,2 degré et personne ne semble avec la volonté d'arrêter le cycle infernal dans lequel nous sommes inscrits. On a déjà l'impression que ces catastrophes - même proches - ne sont que des faits divers balayés par les diatribes de Donald Trump et d'autres menteurs, comme si, aujourd'hui, la vérité était dans celui et celle qui crient le plus fort et que les faits n'étaient qu'une illusion de notre réalité.