Soit un groupe revisiteur des Doors zombifiés; soit un couple de fermiers sous acides reconvertis dans le blues. L'un s'appelle Tommy Eisner, il mange des cordes de six cordes à la chaîne en chantant de sa voix tonitruante; l'une s'appelle Linda Beecroft, elle frappe des caisses à sonorités vintage avec d'étranges bâtons de bois. Au final, on pourrait carrément donner un nom au son de cette activité extravagante : du rock. Nos animaux d'or sont en parfaite symbiose avec une nature simpliste bien jolie mais un peu lointaine, où lorsque l'on crie, le son résonne à l'infini. Et ce n'est pas parce qu'il y a une statue d'Amy Winehouse au Musée Madame Tussauds à Londres (Moi aussi je lis Rock'n'folk) que le rock s'enfonce toujours dans la médiatisation excessive. Pour ne pas dire que l'on s'en fout de ces anecdotes pourries, le duo fan de Nirvana n'est pas prêt de se faire engloutir dans la commercialisation. Et le blues rock n'est pas prêt de crever.
[ Golden animals - Try on me ]