Friday night lights : 1.14 Upping the ante

Des intrigues un peu plus soap cette semaine pour Friday night lights mais la réalisation fait tout la différence et apporte un rendu plus authentique. J’ai d’ailleurs trouvé la caméra encore plus mouvante qu’à son habitude, accentuant encore plus l’aspect reportage des intrigues.Riggins rend visite à son père et là je me suis demandé si on allait retrouver une tête connue. C’est le cas, ce dernier étant interprété par Brett Cullen (Goodwyn dans Lost). L’intrigue du père absent est classique mais permet d’en apprendre plus sur la famille Riggins, un peu comme ça a pu être le cas avec Tyra. Mais ici, c’est plus intéressant, il faut le reconnaître. L’important est de voir Billy faire un geste envers son père, on n’aurait pas cru cela en début d’épisode. Maintenant, ça fait un peu trop systématique cette exploration familiale des différents personnages. Saracen, Tyra, Smash et maintenant le tour de Riggins. Parlant de Matt, sa relation avec Julie est mise à mal et cela bien malgré lui. Son statut de QB vedette de l’équipe l’entraîne là où il ne voudrait pas se trouver. Il aspire à une vie calme mais pour cela il ne fallait pas être footballeur dans une ville comme Dillon. Le kidnapping de Matt par les Rallyes girls était très drôle et pour la première fois, on a droit à une fête façon “ teen show ” avec alcool, filles en bikinis et jacuzzi. L’erreur de Matt ? Avoir menti. Il aurait dit la vérité à Julie sur cette nuit de débauche il n’aurait sans doute pas eu autant d’ennuie. En même temps, Julie dramatise un peu trop cela et se la joue un peu sur ce coup là. J’ai trouvé sa réaction trop midinette à mon goût.

Cela s’ajoute à la nouvelle amitié entre Julie et Tyra. Un duo insolite qui va sans doute entraîner quelques problèmes. Ça commence par un rouge à lèvres volés dans un magasin et ça finira sans doute par un braquage de banque. Oui, j’exagère mais bon, là aussi ça faisait intrigue de base de série pour ados et je suis un peu déçu sur ce point. Heureusement grand mère Saracen sert de troisième copine aux deux blondes mais leur petite soirée était un peu cul cul.

Je l’avais dit, Buddy Garrity n’allait pas être content en apprenant la demande en mariage de Jason. Sa réaction est prévisible mais naturelle. Jason et Lyla sont jeunes, pourquoi se presser d’autant plus vu la situation actuelle de Jason. La réalisation fait à nouveau son petit effet en prenant en cours la discussion entre Garrity et le coach, ça sonne vraiment comme une simple discussion entre deux pères et j’ai été à nouveau bluffé par ce réalisme. Belle complicité entre Jason et Eric, même si officiellement ils ne peuvent pas se parler. On nous rappelle aussi que l’on est au Texas, et dans cette partie de l’Amérique, la femme fait ce que l’homme lui dit. Ainsi Tami doit rester à la maison pendant que son coach de mari va au tribunal pour le procès Street. Une technique comme une autre afin de montrer qu’il n’est pas trop inquiet.

Le coach a également un autre problème sur les bras, Smash. Il passe ses nerfs sur le pauvre garçon durant tout l’épisode mais finit par écouter sa femme et donne une nouvelle chance à Brian pour le prochain match. Ce sont certainement les meilleures scènes de l’épisode. J’ai beaucoup aimé la visite du coach chez Smash avec le petit match de foot improvisé avec les gamins. C’est également très américain avec le garçon venant voir le coach pour lui dire que dans quelques années il sera lui aussi un Panthers. Un moment d’histoire pourrait t’on dire car si le garçon devient une star, il pourra dire “ vous vous souvenez coach, quand j’étais petit… ”.

Au final, si l’épisode n’est pas trop mal, les intrigues sont davantage basiques. Rien de nouveau sous le soleil de Dillon pourrait on dire. Pas de quoi remettre la série en question mais on attend un second souffle car là les histoires tournent un peu en rond et ce n’est pas le nouveau duo Julie/ Tyra qui va relever le niveau.