#Retour estival : charge notariale… (”Notaire, NSM…”)

Publié le 10 août 2008 par Emmanuel

Février 2008 - Quelle déprime… Après de si belles journées dévastatrices pour nos nappes phréatiques, la pluie est revenue sur la montagne, et avec elle les derniers espoirs d’un déménagement rapide dans une petite maison avec jardin tant désirée par le petit dernier…

La pluie n’est pas responsable, évidemment… Non, c’est un autre facteur climatique : le notaire…. Vous savez ce que c’est qu’un notaire… L’homme, en l’occurrence la femme qui fait la pluie et le beau temps et chez qui l’on va pour tirer les choses au clerc… Profession parfaitement inutile, sinon à alourdir les procédures, augmenter les temps de traitement et à multiplier les erreurs administratives. Résultat, deux fois sur trois, que vous achetiez une maison, que vous soyez malheureusement en situation d’avoir à traiter une succession, vous vous retrouvez avec ce genre de parasites qui vous surplombent un dossier jusque là à peu près bien négocié par vos soins, une banque, une agence immobilière ou qui sais-je encore.

Seul moyen d’y échapper, rester locataire à vie ou être fils de pauvre…

Le dossier est bloqué, vous trépignez, vous harcelez, vous divorcez 10 fois tellement vous êtes énervé, le petit dernier pleure parce qu’il ne comprend pas pourquoi papa maman se disputent et que, il l’a compté “Kakre+Douz”, 64% de ses jouets et 7% de ses doudous sont enfermés dans de sinistres cartons, au froid, dans le garage… Et vous espérez quand même que la prochaine date de signature de la vente sera la bonne, parce que vous êtes un gentil garçon très conciliant qui a confiance en la nature de l’homme…

Fatale erreur… c’est le Cinquième élément qui a raison de te traiter de gentille larve, pour ne pas dire de dégonflé… Le notaire n’est pas un homme… Déjà, c’est une femme, ça c’est pas de sa faute, mais en plus, il est inhumain, décérébré par tant d’années de droits et de travers, insensible aux arguments de bon sens, à la réalité des hommes de chair et d’émotion qu’il a en face de lui. Et son complice affidé, le clerc, ne l’est pas. Fainéant institutionnel, le notaire est un mort vivant, comme sa profession est une scorie fossile d’un monde inutile, obsolète, gris comme le plafond de son bureau, blafard comme le néon du plafonnier de la secrétaire desséchée, elle même agrippée comme une moule polluée du secteur Ouessant au jeu de réussite de sa version XP de windows… Et en plus il est lent comme le mouvement grippé d’une horloge du 19ème siècle que mon arrière-grand père se serait fait un plaisir de rénover à grand coup de lubrifiant, pour ne pas dire ramoner…

Alors voilà, Madame le Notaire échangiste putative de province, si jamais tu ne te bouges pas les miches, je te jure que je débarque dans ton office avec femme et enfant, eunuques, chèvres, chevaux, chameaux, tentes, argenteries, brasero, théière, fusils, malles et makhrouds et que je te fais le ouaï que tu n’as jamais vu de ta vie puisqu’à part ton école notariale pourrie et blette, tu n’es jamais sortie de ton bled poucrave !

Je t’islamise de force (Si si, j’ai encore le temps de me convertir d’ici là), je mets le feu, après je fais la fantasia à coup de fusil dans ton bureau, à en réveiller le cadavre de ton ancêtre notaire qui pulvérise dans son urne, et ensuite encore, je te vends en pièces détachées et ciselées contre le dernier modèle de chez Peugeot…

Et en attendant ce moment loukhoumesque, demain après-midi peut-être, je veux que tu saches que pour ce que tu fais subir à ma compagne et à mon fils, engeance ultime d’un ancien régime dont on a oublié de découper quelques têtes, saches, notaire, excroissance naturelle de l’huissier de justice et du procureur véreux, Saches, enfin, que je te hais…