Mathieu Vigier Latour souhaitait simplement améliorer son apparence. Ce désir, pour lui, marquait son entrée dans l'âge adulte. Étudiant en école de commerce, il semblait promis à un bel avenir. Cependant, son apparence affectait sa confiance en lui.
Déterminé à changer, il se tourne vers une clinique à Istanbul. Le prix attractif de l'intervention le séduit, malgré les risques présents.
Les pièges d'une chirurgie séduisante
La greffe de barbe en Turquie lui apparaît comme une procédure banale. La clinique, soi-disant approuvée par le ministère de la santé turc, cache une terrible vérité.
Celui qui réalise l'opération n'est qu'un agent immobilier, sans formation médicale. Mathieu l'apprend trop tard.
Un cauchemar inattendu
Au lieu d'une satisfaction, Mathieu plonge dans le désarroi. La procédure devait transplanter 4 000 greffons capillaires. Cependant, un millier est perdu, aboutissant à un résultat désastreux. Son père, Jacques Vigier Latour, décrit une barbe ressemblant à un " hérisson ".
Mathieu endure des douleurs intenses et des nuits sans sommeil. Son visage devient une source de honte et d'anxiété.
Un verdict alarmant
En quête d'une solution, sa famille consulte un spécialiste en Belgique. Le spécialiste tente de corriger les erreurs. Mais il annonce une nouvelle choquante : la zone donneuse de cuir chevelu est irrémédiablement endommagée.
Ce diagnostic plonge Mathieu dans une détresse psychologique. Il perçoit son apparence comme une difformité irréversible.
Les dangers du tourisme médical
Jacques Vigier Latour alerte sur les dangers du tourisme médical à bas prix. Il souhaite que l'histoire de Mathieu serve d'avertissement. Beaucoup cherchent " l'affaire du siècle " au détriment de leur santé.
Le parcours tragique de Mathieu illustre les risques d'une décision mal informée. Partager l'histoire de son fils vise à honorer sa mémoire. Jacques souhaite aussi sensibiliser le public à la prudence nécessaire en matière de chirurgie esthétique internationale.
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