À l'occasion de la semaine de la sécurité routière des adolescents, l'institution a interrogé les parents de jeunes de 16 à 20 ans sur les appréhensions qu'ils éprouvent lorsque leur progéniture prend son autonomie d'automobiliste. Sans surprise, au vu des statistiques (dont le seul fait que les accidents de la route sont la première cause de mortalité entre 15 et 18 ans), la quasi totalité des répondants expriment leur inquiétude, citant des facteurs tels que la distraction au volant ou l'inexpérience en général.
Or il s'avère que presque la moitié d'entre eux cherchent à maîtriser leurs angoisses grâce aux outils mobiles modernes qui leur permettent de surveiller leurs enfants (avec leur consentement, peut-on tout de même supposer) pendant qu'ils conduisent, en particulier leur niveau de prise de risque, qu'il s'agisse de vitesse pure, de pratiques d'accélération et de freinage, d'agressivité dans les virages ou encore de leur propension à consulter leur téléphone au lieu de garder les yeux fixés sur la route.
Sans surprise, puisque de nombreux études – dont celles réalisées par des compagnies d'assurance dans le monde entier – ont déjà démontré ces effets, les résultats sont probants. La plupart des parents perçoivent concrètement que le recours à ces logiciels exerce une influence positive sur les comportements, que ce soit par la prise de conscience par les intéressés de leurs habitudes, par les retours formulés par les applications ou via les conversations qu'elles suscitent dans les familles.
Ce dernier aspect, cité par plus de la moitié des adeptes de solutions d'observation, met à mal la position d'USAA quand elle vante son produit d'assurance comportementale SafePilot comme une option équivalente d'autant plus attractive qu'elle offre des réductions de prime (jusqu'à 30%) aux automobilistes vertueux. Certes, le principe fondamental est identique et son impact sur la conduite, en termes de réduction des risques, est justement celui qui autorise la concession d'un avantage. Cependant, pour les jeunes, il lui manque cette composante essentielle.
Visiblement, le partage d'information entre les parents et les enfants représente un axe important de responsabilisation – donc d'efficacité de la démarche – pour les seconds, tout autant que d'apaisement des angoisses – et de confiance – des premiers. Il serait probablement assez facile à activer dans le cadre de la souscription d'une extension de garantie pour celle ou celui qui vient d'obtenir son permis. Il paraîtrait ainsi logique que la possibilité soit automatiquement proposée dans l'application mobile. Si USAA n'y pense pas, les autres assureurs déployant ce genre d'approche devrait l'envisager.