C’est l’été de 1980 que tout bascule pour Marisa et Stelvio Ansaldo, divisant ce premier roman de Roberta Recchia en un avant et un après. L’avant débute au milieu des années 50 par une belle histoire d’amour qui démarre dans la petite épicerie familiale d’Etorre Balestrieri, le père de Marisa. Pourtant, un matin d’août 1980, le conte de fées qui promettait une vie heureuse et beaucoup d’enfants prend brutalement fin à Torre Domizia. L’après sera une longue descente aux enfers, une vie qui reste faite d’absence abyssale, de beaucoup de chagrin… et de belles rencontres.
Histoire d’amour, saga familiale, polar addictif, portrait sociétal… ce roman qui séduit dès la couverture et dont je ne dévoilerai pas grand-chose, coche toutes les cases et happe le lecteur de la première à la dernière page. La seule chose que je n’ai pas retrouvée dans cet ouvrage qui aborde des thèmes forts tels que l’amour, la résilience, l’addiction ou la différence, sont les défauts inhérents à un premier roman. Outre un talent de conteuse indéniable, Roberta Recchia livre un sans-faute au niveau de l’analyse psychologique de personnages que l’on aimerait continuer à côtoyer au-delà de la dernière page.
Un coup de cœur et une lecture vivement conseillée !
La vie qui reste, Roberta Recchia, Istya & Cie ,397 p., 22€
Elles/ils en parlent également : Aude, Kitty, Evasion polar
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