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Ernest Breleur : puissance poétique de l’œuvre et interrogations théoriques

Publié le 26 octobre 2024 par Aicasc @aica_sc

Le millésime 2024 d’Ernest Breleur se veut la synthèse de ses trente années d’exploration plastique, de  quête de son  propre vocabulaire  formel et de sa singularité d’artiste afin d’inscrire  sa création dans la contemporanéité. Ce faisant, il défriche cependant des tras plastiques novatrices.

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

L’Atelier d’Ernest Breleur 2024
Photo Robert Charlotte

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Au premier regard, des formes indéfinies, sans motif central s’articulent et simulent la dispersion d’un sous-bois où l’œil est sollicité par mille points à la fois mais reste comme prisonnier d’un monde clos  sur sa magie particulière. Des masses d’ombres fluctuantes en flottaison  se croisent et dialoguent. Ce que retranscrivent ces peintures, c’est la perception sensorielle d’une forêt tropicale peuplée de fantasmes d’enfant craintif bercé par les contes de zombis et guiablesses. Ce que le plasticien  retient de cette forêt tropicale, c’est une géométrie invisible présente dans toute autre forêt du monde. Il va du singulier à l’universel comme le poète Aimé Césaire.

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur 2023

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Néanmoins la complexité est au cœur de la production plastique de Breleur. Dans le même temps ces peintures évoquent  la finitude des arbres, la fragilité de la vie et expriment l’angoisse existentielle qui traverse l’ensemble de sa création artistique depuis la Mythologie de la lune jusqu’aux Paysages célestes sans oublier les sculptures radiographiques. C’est une réflexion sur ce qui dépasse notre entendement, cet innommable mystérieux qui l’a toujours fasciné et  lui a inspiré un  titre générique inattendu et énigmatique pour  cette toute nouvelle série : Les oiseaux se cachent pour mourir, dans une superposition du titre du roman australien, The Thorn Birds de Colleen McCullough paru en 1977 et du film du maître de l’ombre et du mystère Alfred Hitchcock, Les oiseaux.

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur
Mythologie e la lune 1989

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Mythologie de la lune 1989

Au-delà de la thématique, ce qui compte, c’est explorer, comprendre la peinture. Ainsi, dans cette suite picturale, le support matériel du tableau n’est pas une surface opaque  mais propose une vision traversante, prolongeant ainsi la déconstruction de la perspective classique illusionniste mise à mal dès 1860 successivement par Sérusier, Gauguin, Van Gogh, Cézanne, Monet et d’autres. L’illusion de la profondeur est générée  autrement. Le tableau se construit sur deux pans transparents, travaillés recto verso, puis réunis après que, du  croisement des formes, émerge l’image finale.

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur
Les oiseaux se cachent pour mourir 2024 ( Détail)
Photo Robert Charlotte

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Ernest Breleur
Les oiseaux se cachent pour mourir 2024
Photo Robert Charlotte

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur
Les oiseaux se cachent pour mourir 2024 ( Détail)
Photo Robert Charlotte

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Ernest Breleur
Les oiseaux se cachent pour mourir 2024 ( Détail)
Photo Robert Charlotte

L’espace, la transparence, le reflet, le cadre sont les problématiques plastiques explorées et approfondies par Ernest Breleur pendant ces trente années de création puis  synthétisées  et transcendées aujourd’hui.

La vision traversante apparaît dès les premiers collages radiographiques. Les clichés   aux rayons X permettent à l’œil de traverser le corps pour révéler les structures osseuses et les traces d’organes. C’est dans le contraste entre l’opacité et la transparence que l’artiste opère. C’est dans l’entre- deux ou encore au point de  rencontre du mat et du translucide qu’il  conduit sa création. Aujourd’hui il crée différemment cette vision traversante mais cette quête de profondeur en lieu et place  de la surface opaque du tableau est une constante de l’œuvre.

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Sans titre 1992

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Comment donner l’illusion de la profondeur sans avoir recours à la perspective classique ? Ernest Breleur s’y était déjà essayé  dans deux séries antérieures. La première, Sans titre (1991) où il positionne des objets porteurs de vécu devant un  miroir apposé sur le fond d’une boîte. L’œil capte non seulement  les objets et leur reflet mais aussi, dans une étonnante mise en abimes, des bribes de l’espace où se trouve la boîte. Les Paysages célestes (2020) reprend ce dispositif du caisson. C’est ici l’étagement des éléments, fanfreluches ou  dessins découpés  comme en flottaison sur différents plans, qui crée la sensation d’un lointain.

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Sans titre, 1991
72x72x 9cm
collage, miroir, objets divers

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Sans titre, 1991
72x72x 9cm
collage, miroir, objets divers

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Sans titre, 1991
72x72x 9cm
collage, miroir, objets divers

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Sans titre, 1991
72x72x 9cm
collage, miroir, objets divers

Ce dispositif interroge aussi la question du cadre. En même temps que le caisson crée une profondeur, il isole l’œuvre, la met comme à distance. Cependant, avec les Paysages célestes, la  contestation de  la  notion de cadre apparaît. Les objets s’en échappent  ou le chevauchent. L’artiste  redéfinit donc l’espace de l’œuvre en lui inventant de nouvelles frontières dans une constante prise de risques comme pour illustrer l’assertion d’Edouard Glissant :« Il n’y a de frontière que pour cette plénitude enfin de l’outrepasser ».

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur
Paysages célestes 2020
Photo Jérôme Michel

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Ernest Breleur
Paysages célestes 2020
Photo Jérôme Michel

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Il y a donc une  double réflexion sur l’espace, sa représentation dans le tableau, mais  aussi sur l’intégration du tableau  dans l’espace qui l’accueille.

Le cadre est dans le motif, le motif est dans le cadre peut-on lire inscrit à la main  sur un mur de l’atelier  Les toutes dernières créations appliquent  ce principe. La concentration d’une  multitude de petits points s’échappent du motif et viennent figurer un cadre virtuel.  De même, la construction de l’œuvre sur deux châssis associés, tout en créant une profondeur, simule un écrin virtuel.

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Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur
Les oiseaux se cachent pour mourir 2024 ( Détail)
Photo Robert Charlotte

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Ernest Breleur
Les oiseaux se cachent pour mourir 2024 ( Détail)
Photo Robert Charlotte

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur
Les oiseaux se cachent pour mourir 2024 ( Détail)
Photo Robert Charlotte

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Le reflet suggère aussi la profondeur. Mobile et changeant, il déforme, interprète, réinvente l’expérience du regardeur, instaure un nouvel espace qui questionne le visible et l’invisible.  On le remarque  dans certaines boîtes mais aussi dans les photographies de Rituel pour la mangrove (circa 1990) où un miroir et une flaque d’’eau démultiplient la forme des objets usagés ramenés  par le flux  là  où le ciel et l’eau semblent se confondre.

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Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur
Rituel de réparation pour la mangrove
Crédits photos Hélène Raffestin
Courtesy Maelle galerie

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Ernest Breleur
Rituel de réparation pour la mangrove
Crédits photos Hélène Raffestin
Courtesy Maelle galerie

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Ernest Breleur
Rituel de réparation pour la mangrove
Crédits photos Hélène Raffestin
Courtesy Maelle galerie

" data-image-title="000010 QUESTIONNEMENTS DE L ESPACE DE LA MANGROVE 1992" data-orig-file="https://aica-sc.net/wp-content/uploads/2023/03/000010-questionnements-de-l-espace-de-la-mangrove-1992.jpg" class="wp-image-25364" width="750" data-medium-file="https://aica-sc.net/wp-content/uploads/2023/03/000010-questionnements-de-l-espace-de-la-mangrove-1992.jpg?w=300" role="button" loading="lazy" data-permalink="https://aica-sc.net/000010-questionnements-de-l-espace-de-la-mangrove-1992/" alt="" height="505" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"SP-3000","caption":"","created_timestamp":"1208353740","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"1"}" data-large-file="https://aica-sc.net/wp-content/uploads/2023/03/000010-questionnements-de-l-espace-de-la-mangrove-1992.jpg?w=750" tabindex="0" />

Ernest Breleur Rituel de réparation pour la mangrove Crédits photos Hélène Raffestin Courtesy Maelle galerie

C’est encore le reflet dans la vitre des caissons de Portraits sans visage (2008) qui  cause le vertige du regardeur face à sa fantomatique prunelle captive du verre qui vient se superposer et se mêler aux formes découpées dans du film radiographique, incarnation artistique d’une présence dans l’absence.

Ernest Breleur puissance poétique l’œuvre interrogations théoriques

Ernest Breleur
Portrait sans visage

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Ernest Breleur Portrait sans visage

Vaut-il mieux se laisser ravir par la puissance poétique de l’œuvre ou décortiquer les interrogations théoriques qui ont présidé à sa conception ? Vous pourrez en juger par vous-même lorsqu’Ernest Breleur estimera cette série suffisamment aboutie pour l’exposer. En attendant, il a bien voulu entrebâiller la porte de son atelier  pour un amical aperçu. Le temps de se convaincre que s’attacher au cheminement cohérent de l’exploration créatrice enrichit  toujours  la perception de l’œuvre.

Septembre 2024

DBrebion

Tras : en créole martiniquais un sentier, une voie

Zombi : revenant

Guiablesse : être surnaturel sous les traits d’une femme très belle doté d’un pied de bouc que l’on rencontre la nuit dans les endroits isolés


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