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Cette entreprise classifie les embryons selon leur QI potentiel, une avancée troublante qui soulève des questions éthiques

Publié le 26 octobre 2024 par Fabrice Rault @fabrice_rault

Une entreprise américaine propose un service qui pourrait transformer notre approche de la procréation.

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Les promesses de la technologie PolygenX

Heliospect Genomics a mis au point une technologie avancée qui analyse les embryons pour déterminer leur potentiel génétique. Grâce à cette méthode, les parents peuvent choisir un embryon non seulement pour sa santé, mais aussi pour ses traits cognitifs.

La start-up utilise des algorithmes sophistiqués pour examiner des caractéristiques telles que le QI et le risque de certains troubles. Ce processus repose sur des données génétiques tirées de l'UK Biobank, une vaste base de données britannique.

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Les implications légales et éthiques

Bien que ce service soit à la pointe de la technologie, il soulève d'importantes questions juridiques et éthiques. Au Royaume-Uni, la loi interdit la sélection d'embryons basée sur le QI, réservant ces tests à la détection de maladies graves.

Heliospect affirme respecter les lois des pays où elle opère, mais des organisations de défense des droits, comme Hope not Hate, s'inquiètent de ses pratiques. Ces inquiétudes sont renforcées par l'absence de clarté sur l'utilisation des données génétiques.

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🧬 Génétique

Heliospect analyse les embryons pour leur potentiel génétique.

⚖️ Légal

La législation britannique interdit la sélection basée sur le QI.

🧠 Éthique

Les implications sociales et éthiques de cette pratique sont débattues.

Une quête de la perfection génétique

La personnalisation génétique proposée par Heliospect pourrait encourager la perception que les inégalités ont des racines biologiques plutôt que sociales. Katie Hasson, du Center for Genetics and Society, met en garde contre cette approche.

Michael Christensen, le PDG de l'entreprise, semble ignorer ces critiques. Il envisage même d'aller plus loin en incluant des traits comportementaux complexes, soulignant une vision futuriste du potentiel humain.

Face à ces avancées, nous devons nous demander : sommes-nous prêts à redéfinir ce que signifie être humain ?


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