La finance aussi simple que l'e-commerce

Publié le 26 octobre 2024 par Patriceb @cestpasmonidee
Depuis plus d'une décennie, MoneyLion accompagne les américains dans leurs décisions financières, grâce à une combinaison de conseil personnalisé et de produits variés. Elle s'attaque désormais à une autre problématique – universelle – de l'industrie : les insupportables frictions de l'entrée en relation et de la souscription.
Qui n'a jamais pesté contre ces formulaires sans fin qu'il faut impérativement remplir, toujours avec les mêmes informations, pour ouvrir un compte bancaire, solliciter un prêt, obtenir une carte de crédit, mettre en place un portefeuille d'investissement…? Et, si vous parvenez à comprendre pourquoi la corvée se rejoue quand vous vous adressez à un fournisseur qui ne vous connaît pas, quelle animosité entretenez-vous à l'égard de votre interlocuteur habituel répétant le même supplice lors de chaque opération ?
Avec MoneyLion Checkout, ces désagréments appartiennent au passé et, comme son nom le sous-entend, l'expérience utilisateur se fait aussi simple et rapide que pour un achat en ligne. Pour ce faire, après une unique validation d'identité, la jeune pousse collecte les données nécessaires en amont, à partir de sources diverses : le client lui-même pour quelques éléments essentiels et, surtout, les agences de notation, les comptes bancaires… (moyennant autorisation explicite de l'intéressé).
Dès lors, la solution se charge de compléter automatiquement les documents exigés lors d'une demande de devis comme pour la signature d'un contrat. En outre, afin d'apporter un surcroît de valeur aux établissements qui commercialisent leurs offres par son intermédiaire, au-delà de la fluidité du processus, elle propose également à ces derniers d'établir un filtrage préalable sur la base de ces mêmes données, de manière à ne proposer leurs services qu'à une cible appropriée et éligible, pour plus d'efficacité.

Le nouveau dispositif est, bien sûr, embarqué au sein de la plate-forme historique de MoneyLion destinée directement aux consommateurs. Mais il se trouve aussi intégré – avec un accès aux informations des millions d'utilisateurs enregistrés (sous leur contrôle) – dans le socle technique distribué, sous la marque Engine, auprès des institutions financières et autres acteurs du secteur. Plus de 500 d'entre eux bénéficient ainsi dès maintenant de ses avantages dans leurs parcours d'acquisition.
Dans une large mesure, la démarche de rationalisation engagée par MoneyLion est une évidence face au défi que représente son catalogue élaboré avec 1 200 partenaires aux pratiques hétérogènes. Mais elle devrait l'être autant pour des banques qui, même avec une poignée de lignes d'activité, totalement isolées les unes des autres, semblent incapables d'assurer leur cohérence au niveau de l'expérience client. Faut-il vraiment en arriver à déployer une plate-forme tierce pour remédier à une telle absurdité ?