Si je n’avais pas de grands espoirs de revoir l’argent un jour, j’avoue que ce que j’ai appris au commissariat m’a scotché. L’agent m’a avoué que pour mener l’enquête ça coûtait de l’argent parce qu’il fallait faire appel à des services spécialisés dans ce type d’affaire et qu’avec un préjudice de 300 euros, mon dossier allait à coup sûr être rejeté par le Procureur. A priori en dessous de 1000 euros, n’espérez pas que la Justice fasse quoi que ce soit. Elle n’en a pas les moyens… C’est donc un blanc-seing que l’on donne aux fraudeurs pour arnaquer les cyber-commerçants. L’agent de police m’a par ailleurs confirmé que même quand ils se font pincer, les fraudeurs ne risquent pas grand chose et écopent généralement d’un rappel à la loi, ou d’un peu de sursis et doivent rembourser le préjudice. Bref, rien de dissuasif !
L’agent m’a également confirmé que ce type de fraude explosait et qu’il ne pouvait pas suivre la cadence. Très gentiment il m’a proposé de l’appeler dès que j’avais un doute sur la fiabilité d’une commande pour qu’il puisse vérifier dans les fichiers de la police si un nom ou une adresse est déjà connue pour ce type de fait, ce qui est un vrai service. Mais ça reste tout de même effarant qu’aucun moyen de paiement sur Internet ne soit sûr à la fois pour le commerçant et le client alors que le cybercommerce est devenu ultra grand public.
FIA-Net devrait êre opérationnel sur Plus de Bulles aujourd”hui ou lundi, seule solution pour qu’on reste le site du champagne pas cher, parce que petite marge se conjugueue mal avec impayés.