Mesdames et messieurs, approchez-vous du grand écran (enfin, de votre smartphone) ! Aujourd'hui, nous allons explorer les tréfonds de l'histoire du cinéma pour une séance de frissons vintage. Oubliez vos zombies numériques et vos jump-scares en 4K, on remonte le temps jusqu'à la Belle Époque, là où tout a commencé. Préparez-vous à avoir peur... ou à pouffer de rire, c'est selon !
Le cinéma naît, et il a déjà la trouille
Imaginez un peu : nous sommes à la fin du 19ème siècle. Les gens découvrent à peine que des images peuvent bouger sur un écran, et hop ! On leur balance déjà des monstres et des fantômes à la figure. C'est un peu comme si, juste après l'invention du feu, on avait immédiatement créé le barbecue hanté. Le cinéma d'horreur, c'est le petit frère flippant du 7ème art.
Georges Méliès : Le Spielberg de la Belle Époque
Parlons un peu de notre star du jour : Georges Méliès. Ce type était un génie. Magicien de formation, il a décidé un beau jour de faire de la magie avec une caméra. Résultat ? Des films qui ont fait hurler de terreur nos arrière-arrière-grands-parents (et qui nous font aujourd'hui sourire tendrement).
Méliès, c'était le roi des effets spéciaux avant même que le terme n'existe. Il faisait apparaître et disparaître des gens comme par magie (en fait, c'était de la magie). Il transformait des citrouilles en carrosses bien avant que Disney ne s'en mêle. Bref, c'était le Houdini du cinéma.
Les blockbusters de l'époque : Rire jaune et chair de poule garantis
Voici un petit best-of des films de Méliès qui ont terrorisé (ou amusé, ou les deux) les premiers cinéphiles :
- " Le Manoir du Diable " (1896) : Considéré comme le premier film d'horreur de l'histoire. Imaginez un peu : 3 minutes de pure terreur en noir et blanc muet. Effrayant, non ?
- " L'Homme à la tête en caoutchouc " (1901) : Un type dont la tête gonfle comme un ballon. C'est flippant ou hilarant ? Les deux, mon capitaine !
- " Le Voyage dans la Lune " (1902) : Okay, ce n'est pas vraiment de l'horreur, mais avouez que l'idée d'envoyer des gens sur la Lune en les tirant avec un canon, c'est quand même un peu flippant.
- " Le Diable noir " (1905) : Un diable qui fait des tours de magie. C'est comme si Satan avait ouvert une franchise de cirque.
Pourquoi on aime tant avoir peur ?
Alors, pourquoi nos ancêtres (et nous-mêmes) aimaient-ils tant se faire peur au cinéma ? Peut-être parce que c'était moins dangereux que de sortir dans les rues sombres de Paris à l'époque. Ou peut-être que ça leur permettait d'oublier un instant que la durée de vie moyenne était de 45 ans et qu'ils n'avaient pas Netflix.
Plus sérieusement, le cinéma d'horreur a toujours été une façon de confronter nos peurs dans un environnement contrôlé. C'est comme faire un tour de montagnes russes : on a peur, mais on sait qu'on est en sécurité. Et puis, avouons-le, c'est toujours agréable de pouvoir dire " Pfff, j'ai pas eu peur du tout " en sortant de la salle (même si on a passé la moitié du film caché derrière son pop-corn).
Méliès, le papy flippant du cinéma
Alors, pour ce Halloween, pourquoi ne pas troquer vos habituels films d'horreur modernes contre une petite séance rétro à la Méliès ? Certes, vous ne ferez peut-être pas de cauchemars, mais vous aurez une bonne dose de rires et une leçon d'histoire du cinéma en prime. Et qui sait, peut-être que vous découvrirez que votre arrière-arrière-grand-mère était en fait beaucoup plus courageuse que vous !
N'oubliez pas : avant les zombies qui mangent des cerveaux, il y avait des magiciens qui faisaient disparaître des têtes. Et franchement, c'est tout aussi flippant !
Joyeux Halloween vintage à tous !
Voir les films de Méliès sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=xAmHS17ijKs&list=PLHQODl6AgbeTpT4B0Og6F_yAXM6jAO-rq
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