P.S. I love you

Par Mcabon

Prenez une géniallisme idée de scénario, un homme va mourir, il se prénomme Gerry, il écrit plusieurs lettres à son épouse à ouvrir après sa mort, une histoire épique, quelle époque !, la femme ne se remet pas de son décès, malgré le soutien acharné de ses copines, secouez le tout. Alors ? Cela donne P.S. I love you de Cecila Ahern là où l'on attendait Love Story. Un livre mièvre à souhait. On pressentait du peps, boosté à l'émotion, survitaminé à la nostalgie, rallongée d'une pointe de tristesse mélangée à de la mélancolie passagère et un dénouement heureux, forcément. Mais non, cela sonne plat. Dix pages, cent pages, bientôt 200, 300 et c'est terminé. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Holly reste une fille extra, Shannon et Denise, aussi déterminées à rendre heureuse leur amie. Il y a bien les scènes de karaoké et la dégringolade qui s'ensuivit. Ma déception provient que Cécilia Ahern est passée à côté d'un énorme roman. A la sixième en danseuse elle a préféré le petit braquet, l'EPO a pourtant parfois du bon. Un roman de filles dans la tendance du moment. On a eu le roman de gare, voilà le bouquin d'arrêt d'autobus. Il paraît que le film est mieux.