Le Sushi aime le cinéma. Mais le Sushi n’y connait rien. Il admire les personnes qui peuvent parler des heures durant d’un film avec fougue et passion. Le Sushi serait incapable d’analyser ce qu’il ressent, il le ressent et puis c’est tout. Le Sushi pense ainsi qu’il y a 3 catégories de films: ceux qui le touchent, ceux qui lui déplaisent ou le dérangent, et ceux qui le laissent indifférent. Il ne cherche pas à analyser plus.
Récemment, le Sushi fit un pèlerinage auprès d’une personne chère. Il conduisit de longues heures pour passer quelques instants privilégiés. Quand il arriva, exténué, l’être cher venait de commencer le visionnage d’un film. Ils improvisèrent un picnic nocturne, puis le Sushi décida de rester regarder le film.
Chambre 1408. Le titre l’intrigua.
Basé sur une nouvelle de Stephen King. Il se dit que le film avait du potentiel. Le Sushi aime frisonner avec Stephen. Il apprit plus tard que la nouvelle fait partie du recueil “Tout est fatal”, qu’il a lu, mais il doit bien avouer qu’il n’en garde aucun souvenir. Ce qui lui permit d’apprécier le film.
John Cusak seul face à ses démons, Samuel L. Jackson tout en classe et tentative de persuasion, et le personnage le plus inquiétant: la chambre 1408, dont personne ne semble sortir vivant.
Le Sushi entra dans le film. Peut-être grâce à la fatigue, il eut l’impression d’être dans la chambre avec Mike Enslin. Son cœur manqua de s’arrêter à quelques reprises. Il aima le rebond final, l’être cher détesta.
En faisant un petit tour de toile, le Sushi découvrit que les critiques étaient loin d’être de son avis. Un film lent, une fin originale modifiée… Le Sushi se rendit compte qu’il n’avait définitivement aucune compétence cinématographique.