L’ombre plane sur les clochers, contourne les crucifix, salue les belvédères d’où l’on admire son profil effilé et l’éclat de son plumage. Au-dessus du cimetière, le corbeau abandonne le noir pour du bleu pétrole plus seyant. Au village on aime bien les traditions mais on n’est pas contre un peu de nouveauté. Faut avouer qu’à part les corbeaux, on n’a plus grand-chose à compter.