"J'aimais assez ses relations funambules, qui laissent place à la rêverie, à l'imagination et, chose primordiale, à la liberté. Je les savais fragiles, éphémères, intenses, donc délicieuses. "
Jeune professeure de français dans un lycée de Montpellier, la narratrice est intriguée par une élève arrivée en cours d'année, Séréna, qui prétend être née à Alexandrie. Des années plus tard, elle retrouve Séréna dans l'atelier d'écriture qu'elle anime désormais. Mais la femme nie être l'adolescente et dit s'appeler Thérèse. Pourquoi cette double identité et ce refus d'avouer qui elle est ? La quête de vérité finit par tourner à l'obsession pour la narratrice.
Ce que j'ai aimé :
Certaines pages font penser à Modiano avec qui l'autrice a en commun cette quête de la vérité, de l'identité parfois brouillée de nos semblables qui s'inventent, se cachent et s'estompent si facilement face à nous. Personnage de fiction, Séréna l'est à bien des égards, se créant un monde bâti sur le mensonge et le silence.
J'ai regretté une tendance à se répéter, sans réellement avancer dans la quête.
Je ne suis pas tombée sous le charme...