Il y a 70 ans environ, le CV apparaissait pour la première fois dans les méthodes de recrutement. Son but, tracé le parcours d'un employé au grè de ces divers emplois. Puis, au fil du temps, il est devenu l'outil indispensable au recrutement. Qu'en est-il vraiment aujourd'hui ?
Le Curriculum Vitae ou (chemin de vie) retrace l'ensemble du parcours scolaire et professionnel du candidat. Avec le temps, et les nouveaux besoins ses compétences en savoir-être viennent compléter cette synthèse professionnelle. Mais qu'apprend-on vraiment du candidat ?
En premier lieu on découvre ses références administratives. Le nom devient source de discrimination raciale. Ming ne veut pas de Mohamed qui ne veut pas de Daniel. Bref, la discrimination touche tout le monde que l'on soit groupe dominant ou dominé. L'âge ou la date de naissance apparait. On peut se demander pourquoi il est fait mention de l'âge sur un CV. L'intérêt premier est inexistant, sauf qu'il est devenu un excellent critère de discrimination.
Puis vient les diplômes dont nous ne pouvons apprécier objectivement que la valeur supérieure à un point de référence communément fixé au baccalauréat. Mais tous les bacs + N années non pas la même valeur. C'est comme les boîtes de gâteau : vous avez les marques qui coûtent plus chère (faut payer la marque, et les bas de gammes pour ceux qui ont de plus faible revenu. Forcément, ce critère dit "objectif" laisse toutefois supposer que la subjectivité règne en maître suprême.
Enfin l'expérience confirme le précédent. Là encore avoir travaillé pour le "haut de gamme" vous confère une marque, tandis que le petit employeur n'intéresse pas vraiment. Je ne cite pas tous les critères discriminant, le CV à lui tout seul en est un.
Je ne poursuivrai pas plus loin mon sentiment d'injustice entre les candidats qui nait, inévitablement, de ces CV. Pourtant bien que de nombreuses personnes se lancent actuellement dans la recherche de l'amélioration du CV pour mieux l'adapter à nos nouveaux besoins, il reste toujours aussi discriminant. C'est comme si l'on prenait un couteau mal aiguisé et rouillé, qu'on le nettoie et l'aiguise. Il devient à nouveau tout beau tout neuf pour quelques temps. Seulement le couteau a déjà 70 ans, il fatigue malgré tous les liftings qui lui sont fait.
Alors, faut-il garder le CV ? Et bien, je dis NON, il faut un outil nouveau, révolutionnaire et mieux adapté aux besoins des entreprises et à la mise en valeur des candidats. Nous pouvons éviter la discrimination, nous pouvons placer les candidats en situation de mise en valeur naturel, nous pouvons repérer toutes les compétences avec la même valeur.
Cet outil existe bel et bien. Vous le découvrirez en avant première bientôt sur ce blog.