541/23e article de François Dederen

RAPA NUI, UN FRUIT COMPLETEMENT POURRI ?
Cette année, l'occasion m'est donnée de pouvoir établir un bilan assez précis de tous les aspects positifs et négatifs d'intérêts concernant le nombril du monde, que ce soit sur la vie même de l'île, les expositions, les échanges d'informations, la vie des sociétés qui s'occupent spécialement du sujet, les publications, les vernissages, les ventes, les sources d'informations diverses, surtout sur internet et j'en passe.
Nous savons par des informations de dernière minute et de source sûre, que Rapa Nui reçoit actuellement 70.000 visiteurs par an et que pour nourrir toutes ces personnes, la Lan Chile et les navires chiliens amènent des tonnes de matières diverses mais l'inconvénient, c'est que ce même pays n'enlève aucun déchet et c'est par centaines de kilos tous les jours que s'accumulent en un lieu précis toutes ces ordures, sans compter les décharges sauvages. Il y a bien une évacuation du métal par mer, la nourriture va aux cochons mais le reste est tout simplement brûlé et l'on parle même de déverser toutes ces ordures en pleine mer.
Certaines personnes bardées de diplômes universitaires sur l'environnement ont bien proposé de s'occuper de ce problème mais, comme elles sont étrangères, le Chili ne reconnaît pas leurs diplômes et c'est ainsi que des spécialistes ne peuvent apporter une solution positive à un problème de première importance. En 1979, j'ai connu à Rapa Nui, une Argentine qui vivait avec un Rapa Nui et qui était dentiste de profession, elle ne pouvait pas exercer à l'hôpital de Rapa Nui.
Nous savons également que sur l'île, deux fléaux gangrènent la population: l'alcoolisme et la drogue, ce qui fait que les prisons sont remplies de ces individus.
!!!!!!!!!!!!! article en cours de transcription !!!!!!!!!!!!!!!!