Barack Obama l'avait promise. Il l'a faite. Cette transformation radicale n'a été interrompue que pendant quatre ans, sous la présidence de Donald Trump. Elle s'est poursuivie sous le présidence de Joe Biden.
Si cette transformation radicale se poursuivait encore après le 5 novembre 2024, elle pourrait être irréversible: alors ce pourrait être la dernière élection démocratique aux États-Unis. Car elle touche tous les secteurs du pays.
LA JUSTICE EST DEVENUE UNE JUSTICE POLITIQUEGuy Millière démonte ainsi, un à un, les procès intentés à Donald Trump et montre, documents à l'appui, comment les dossiers d'accusations reposent sur:
- des utilisations abusives des lois en vigueur,
- des interprétations des faits absolument infondées,
- des témoignages spécieux ou soutirés de force.
Les médias américains, à quelques exceptions près, sont devenus très politiques et se livrent à une propagande intensive (d'extrême gauche) qui se présente comme de l'information . Il en est ainsi de:
- toutes les grandes chaînes de télévision, hormis et ,
- 80% de la presse écrite.
Parallèlement à, et grâce à, sa mainmise sur la justice, les médias, l'éducation, la nouvelle gauche s'est emparé du parti démocrate par étapes:
- en tenant un discours anti-impérialiste pendant la guerre du Vietnam,
- en utilisant le cambriolage du Watergate,
- en propulsant Jimmy Carter à la Maison Blanche,
- en ne renonçant pas sous Ronald Reagan,
- en diabolisant George Walker Bush,
- en présentant Barack Obama comme un rédempteur.
L'irruption de Donald Trump en 2016 n'était pas prévue... Mais la fraude avérée a permis à Joe Biden de l'emporter en 2020 et aux élections de mi-mandat en 2022, sans trop de contestations:
Contester le résultat d'une élection aux États-Unis aujourd'hui est devenu dangereux. Presque impossible. Parler de fraude est devenu tout aussi dangereux. Presque impossible. LA SÉCURITÉ DES BIENS ET DES PERSONNES EST TRÈS DÉTÉRIORÉELa nouvelle gauche a voulu que l'insécurité monte pour ébranler l'ordre établi considéré comme fondamentalement injuste:
- le vol répare une injustice,
- la violence est libératrice.
Dans les villes, puis les États, dont elle s'est emparée, la politique menée a été favorable au crime, hostile à la police, hostile à la justice telle qu'elle a fonctionné aux États-Unis pendant des décennies.
Quand Obama vint, il soutint les organisations hostiles à la police telle que Black Lives Matter et le devint peu à peu une police politique
L'IMMIGRATION ILLÉGALE A EXPLOSÉ SOUS OBAMAIl s'est agi de
- changer la composition de la population,
- accroître [...] le nombre de gens vivant d'assistances et dépendant du gouvernement,
- accroître le nombre de gens qui, lorsqu'ils auront la nationalité américaine voteront démocrate.
Après la parenthèse Trump, sous Biden, à la fin de l'année 2023, il est estimé que plus de huit millions d'immigrants illégaux seront entrés dans le pays en moins de trois ans.
LE PROCESSUS DE DESTRUCTION DE L'ÉCONOMIE A ÉTÉ ENCLENCHÉ SOUS OBAMAComment?
- en augmentant les impôts,
- en démultipliant les réglementations,
- en mettant en place un capitalisme de connivence de gauche, c'est-à-dire en tissant des liens d'interdépendance entre les grandes entreprises et le parti démocrate, entre elles et la Chine,
- en augmentant massivement les dépenses publiques pour rendre dépendants les entreprises et les bénéficiaires de l'État providence,
- en menant une politique résolument hostile aux énergies dites "non renouvelables", conformément aux objectifs du Green New Deal,
- en créant de la monnaie.
Le suffrage universel est devenu un simulacre. La fraude est favorisée par:
- la non obligation de présenter une pièce d'identité pour voter,
- le vote anticipé,
- le vote électronique,
- le vote par correspondance illimité,
- des listes électorales non mises à jour, ne tenant pas compte des morts et des personnes ayant quitté l'État de leur résidence.
Pourquoi? Parce que la gauche américaine considère que la puissance américaine est belliciste, "impérialiste", et doit être rabaissée, humiliée, punie pour son "arrogance", effacée de l'histoire du monde aux fins que vienne un autre monde.
Des exemples montrent qu'une fois au pouvoir, elle a appliqué ces grandes lignes:
- sous Clinton, al-Qaïda a pu créer des bases arrières dans les montagnes afghanes;
- sous Obama, l'Iran des mollahs a pu se renforcer; le monde arabe a connu une poussée islamiste; les troupes américaines ont quitté l'Irak; la Corée du Nord a pu se faire plus menaçante envers la Corée du Sud; la Russie a pu envahir la Crimée et une partie du Donbass;
- sous Biden, des milliards de dollars sont arrivés dans les caisses du régime des mollahs; des manoeuvres militaires chinoises ont été faites autour de Taïwan; la Russie a envahi l'Ukraine, qui, après, n'a reçu qu'un soutien limité.
Etc.
SI TRUMP EST ÉLUIl agira dans plusieurs domaines:
- il rétablira la sécurité;
- il mettra fin à la véritable invasion du pays mise en place sous l'administration Biden;
- il remplacera dès que possible les juges fédéraux en place par des juges respectueux de la loi et de la Constitution et tournés vers la nécessité de réprimer le crime et de faire respecter la loi et l'ordre;
- il fera baisser les prix de l'énergie et supprimera les dépenses publiques liberticides et contre-productives destinées à atteindre les objectifs du Green New Deal;
- il supprimera des réglementations inutiles;
- il remettra en place la réforme fiscale de son premier mandat, pour redonner du pouvoir d'achat aux Américains, ce qui donnera un surcroît de compétitivité aux entreprises et favorisera la création de nouvelles entreprises;
- il rétablira les rapports de force sur le plan international selon la doctrine de Ronald Reagan: peace through strengh , la paix par la puissance.
A contrario:
- le système éducatif restera aux mains de la gauche;
- les médias resteront ce qu'ils sont;
- le capitalisme de connivence de gauche restera lié au parti démocrate.
C'est pourquoi le retour de Donald Trump pourrait n'être qu'un sursis. Mais il pourrait ne plus l'être s'il a des successeurs capables de continuer ce qu'il aura entrepris.
CONCLUSION La défaite des États-Unis et de ce qui s'appelait le monde libre, peut encore être évitée. Le 5 novembre 2024 au soir, les dés auront été jetés. Les États-Unis garderont une chance d'être encore les États-Unis. Ou ils cesseront d'être les États-Unis, et glisseront vers le crépuscule. En ce cas, ce qui s'appelait le monde libre glissera aussi vers le crépuscule.Francis Richard
Après l'Amérique?, Guy Millière, 244 pages, Balland
Livres précédemment chroniqués:
Le désastre Obama Tatamis (2012)
L'islam radical est une arme de destruction massive David Reinharc (2013)
Voici revenu le temps des imposteurs Tatamis (2014)
Après Obama, Trump? La Maison d'Édition (2016)