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Qui contrôle les fact checkers ?

Publié le 17 octobre 2024 par Guy Deridet

Désormais, il y des fact checkers partout. Mais qui les contrôle ? qui les finance ? qui sont-ils ? Une très intéressante vidéo de Tatiana Ventose répond à ces questions à partir de ce qui lui est personnellement arrivé.



Fondation Carnegie pour la paix internationale Fondation Carnegie pour la paix internationale Fondation Carnegie pour la paix internationale L'introduction de la vidéo

Aujourd'hui on va parler encore de censure, de fake news, de fact checking, de classe dirigeante en décomposition, bref de ces sujets devenus la norme dans la France de 2024.

Aux origines du problème il y avait une toute petite vidéo sur Michel Barnier que j'ai faite juste après sa nomination en tant que Premier ministre pour rappeler d'où il vient, qui il est, ce qu'il a fait et que j'ai publié sur les réseaux sociaux quelques jours après j'ai commencé à recevoir des messages d'abonnés sur Instagram m'informant qu'à chaque fois qu'ils partagent la vidéo est affiché un avertissement concernant cette vidéo pour fausses informations. J'ai effectivement moi-même reçu une notification me disant que META Facebook, Mark Zuckerberg, ajoute à ma publication un avertissement parce que je cite, des médias de vérification indépendants affirment que votre publication manque de contexte ce qui pourrait induire des gens en erreur.

On va voir de quels média indépendants, c'est important l'indépendance, et de quels propos il s'agit dans cette vidéo dont vous trouverez les références ici

Vous n'allez pas pas être déçu....

La suite dans la vidéo ci-dessous.

N.D.L.R
Après avoir regard cettre vidéo j'ai demande à l'I.A Claude Sonnet 3.5 de rédiger, à partir de cette vidéo et de ses recherches sur ce sujet sur Internet, un résumé analytique que vous trouverez à la fin de cet article.

 





Le résumé analytique de Claude Sonnet 3.5

# Qui vérifie vraiment les fact-checkers ? Plongée dans les coulisses du "fact-checking"

Dans un monde submergé d'informations, le fact-checking est devenu un outil indispensable pour tenter de démêler le vrai du faux. Mais qui vérifie les fact-checkers eux-mêmes ? Une récente polémique autour d'une vidéo sur Michel Barnier soulève des questions troublantes sur l'indépendance et la crédibilité de certains médias de vérification.

## Le fact-checking, une arme à double tranchant ?

Le fact-checking, ou vérification des faits, s'est imposé comme une pratique journalistique essentielle ces dernières années. Son objectif affiché est noble : lutter contre la désinformation en vérifiant la véracité des affirmations circulant dans l'espace public et médiatique. 

De nombreuses études scientifiques ont d'ailleurs démontré l'efficacité du fact-checking pour corriger les fausses croyances, notamment sur des sujets comme la santé ou la politique[2]. Selon une méta-analyse publiée fin 2023, les labels de fact-checking sur les réseaux sociaux réduisent la perception de véracité d'une publication de 13% à 35%, et l'intention de la partager de 25% à 46%[2].

Cependant, l'affaire de la vidéo sur Michel Barnier met en lumière les limites et les potentiels biais de cette pratique. 

## Une vidéo controversée au cœur de la polémique

Tout commence avec une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux, analysant le parcours de Michel Barnier suite à sa nomination comme Premier ministre. Quelques jours après sa mise en ligne, des utilisateurs signalent que la vidéo est accompagnée d'un avertissement pour "fausses informations"[1].

L'auteure de la vidéo reçoit alors une notification l'informant que sa publication "manque de contexte" selon des "médias de vérification indépendants", ce qui pourrait "induire des gens en erreur"[1]. 

## Les Surligneurs : un fact-checker vraiment indépendant ?

Le média de fact-checking à l'origine de cet avertissement s'appelle "Les Surligneurs". Il se présente comme "le premier média de legal checking qui lutte contre la désinformation juridique pour un débat public éclairé"[1]. 

Mais l'enquête menée par l'auteure de la vidéo révèle des liens troublants :

- Les Surligneurs font partie de l'International Fact-Checking Network, un réseau financé par des fondations comme celles de Bill Gates et George Soros[1].

- Ils sont partenaires du European Media and Information Fund, lui-même financé par l'Union européenne[1].

Ces connections soulèvent des questions légitimes sur l'indépendance réelle de ce média de fact-checking, notamment lorsqu'il s'agit de vérifier des informations concernant l'UE ou ses dirigeants.

## Un "manque de contexte" discutable

Plus problématique encore, l'article des Surligneurs censé justifier l'avertissement pour "manque de contexte" s'avère être une simple réponse à la vidéo, et non une vérification factuelle[1]. 

L'auteure de la vidéo pointe du doigt plusieurs incohérences et approximations dans cet article, remettant en question la rigueur et l'objectivité du processus de fact-checking des Surligneurs.

## Le fact-checking, un outil politique ?

Cette affaire illustre les risques de dérive du fact-checking lorsqu'il est utilisé comme un outil d'influence plutôt que de vérification objective. 

Comme le souligne un récent rapport du Carnegie Endowment, "Toute tentative institutionnelle de déclarer ce qui est vrai et ce qui est faux - et de soutenir ces déclarations avec du pouvoir, des ressources ou du prestige - implique une certaine revendication d'autorité et peut donc être perçue comme ayant une signification (et des conséquences) politique"[7].

## Vers plus de transparence et d'indépendance

Face à ces dérives potentielles, plusieurs pistes peuvent être explorées pour renforcer la crédibilité du fact-checking :

1. Une plus grande transparence sur les sources de financement et les partenariats des médias de fact-checking.

2. La mise en place d'un système de "fact-checking du fact-checking" par des organismes véritablement indépendants.

3. Une formation accrue du public à l'esprit critique et à la vérification des sources.

4. Un encadrement plus strict des labels de fact-checking sur les réseaux sociaux, avec possibilité de recours pour les auteurs de contenus.

## Conclusion : rester vigilant face au fact-checking

Le fact-checking reste un outil précieux dans la lutte contre la désinformation. Cependant, cette affaire nous rappelle qu'il est essentiel de garder un œil critique, même face aux informations présentées comme "vérifiées".

Dans un monde où l'information est devenue une arme, il est plus important que jamais de développer notre propre capacité à analyser, vérifier et contextualiser les informations que nous recevons. Le fact-checking ne doit pas remplacer notre jugement personnel, mais le compléter.

Comme le dit si bien l'auteure de la vidéo : "Ne vous justifiez plus auprès d'eux, tenez vos positions, montrez-leur à chaque fois que vous en avez l'occasion le nez sur ce mur du réel sur lequel ils vont se fracasser"[1].

À nous, citoyens, de rester vigilants et de continuer à questionner non seulement les informations, mais aussi ceux qui prétendent les vérifier pour nous.

Sources :

[1] https://www.youtube.com/watch?v=1gaWAgBVD1o


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