EP - All I Know – Stiletto Nightmare

Publié le 17 octobre 2024 par Concerts-Review

EP - All I Know - Stiletto Nightmare

michel

AOR

Juvenile Records.

2004, du côté de Courtrai, des jeunes gens fêtent la sortie d'une première demo avec une release party.

A l'époque All I Know se composait de Carmelina Sorvillo (vc), Ward Dufraimont (vc/g), Michael Neyt (g), Amély Mondy (bs) et Joeri Dekyvere (dr).

Au menu, des compos et des reprises ( Roxette, Britney Spears, e a ).

2005, l'entité se réduit à 4 unités, 2008, un premier album 'Vanity Kills', voit le jour .

En Autriche, un chroniqueur note: radiotauglicher Melodic Rock mit ein paar Spritzer Glam.... et avance des noms: Poison, Bon Jovi, Return, Stage Dolls , Bryan Adams...

Sur la pochette il était mentionné

2024, un nouvel EP voit le jour: Stiletto Nightmare!

Le line-up a été sérieusement remanié:

  • Ward Dufraimont - Vocals/Guitar
  • Veerle Vanrysselberghe - Vocals/Percussion
  • Joe Reece - Guitar ( Joris Van Poucke)
  • Poncho - Keyboards ( David Goetheyn)
  • James De Jonghe - Bass
  • Kaptain Kurtis - Drums/Vocals (Kurt Deramoudt)

Michael Neyt s'occupe désormais de production ( c'est lui qui a produit l'album) et gère Wilde Westen, qui organise des concerts dans la région de Courtrai .

Amély Mondy semble avoir quitté l'univers musical.

Tracklist
  1. (Can't Get You) Outta My Head
  2. As Long As The Night Goes On
  3. Playin' With Fire
  4. Hidin' From Love (B. Adams cover)

La pochette: de fines jambes s'arrêtant sous les genoux ( en partant du bas) , l'élégante madame porte des talons aiguilles escarpés, entourés d'un barbelé barbare, expliquant l'intitulé 'Stiletto Nightmare'.

Almodovar a apprécié, Chromeo a répondu: pas aussi stylé que l'illustration de notre album 'Head over Heels'.

"(Can't Get You) Outta My Head" , du calme Kylie, aucun rapport avec le titre qui t'a permis de te payer une villa en Provence, il s'agit d'un morceau né en 2012 ( avec l'ancien line-up + Mario Goossens aux drums et David Poltrock aux claviers) , retouché en 2022.

Les synthés en vedette pour un morceau catchy en diable, le chant féminin (Veerle) attractif , proche des divas du symphonic metal ( Tarja Turonen, Simone Simons), charme l'auditeur, la partie chorale harmonieuse et entêtante s'imprègne dans tes cellules, le solo de guitare au goût Scorpions et autres Hard FM heroes vient au bon moment et les petits gimmicks aux claviers en vue du terme sont là pour ajouter une touche originale à cette plage qui remet le melodic rock en haut de l'échelle.

Tu aimes Jefferson Starship, Styx , Firehouse et autres Hair Metal combos , tu vas craquer sur 'As Long As The Night Goes On' , une plage aux effluves eighties enivrantes.

C'est comme si le temps s'était arrêté, que le rap, le hip hop, la slap house, le glitch et autre computer music, étaient une mauvaise blague destinée à nous éloigner des vraies valeurs du rock.

Avec une intro aux claviers aussi performante que celle de 'Runaway' de Bon Jovi , la plage démarre sur une bonne base, un des refrains ... Where do we go from here... évoque 'Games People Play' du Alan Persons Project , un solo de guitare, plaintif et concis, arrive au bon moment avant la reprise des envolées de keyboards sur lesquelles s' emboîte un chant choral addictif , que tu te surprends à fredonner dès la seconde écoute du morceau.

Strong stuff!

Le morceau le plus punchy de la rondelle se nomme ' Playin' with fire' .

Attaque bien hard, style Malinois enragé ( un comble pour des gars de Kortrijk), à la gratte, les drums aboient à leur tour, la voix de Ward intervient à la manière de Bryan Adams, Veerle le rejoint aux choeurs (... she's dangerous... évoque Marie Fredriksson de Roxette), la machine est lancée, drums, seconde guitare et basse grognent et, en sourdine, les claviers de David lient la sauce, jusqu' au solo inflexible de Joris.

Et c'est qui celle qui joue avec le feu?

Une groupie qui nous suivait partout et pas rien que pour tirer des selfies!

Pour conclure l'EP, All I Know a opté pour une reprise, fidèle à l'original, ' Hidin' from Love' de Bryan Adams, un des titres offrant la powerful vibe caractéristique des eighties, au même titre que 'Love is a battlefield' de Pat Benatar, 'We built this city' de Starship , de 'Barracuda' de Heart ( qui date de 1977) ou ' Self Control' de Laura Branigan.

All I know: un comeback réussi!