Pour Hegel, le besoin de philosophie est le besoin d'unifier ce qui est séparé, dispersé : "Si le pouvoir d'unifier
disparaît de la vie humaine et si les oppositions perdent leur relation vivante, leur interaction, et gagnent l’indépendance, la philosophie devient un besoin". L
e besoin de philosophie n’est pourtant pas la philosophie elle-même. Le besoin d’unité laissé par tout scepticisme n’est pas l’étonnement, le questionnement, la différenciation qui sont le
véritable travail de la réflexion philosophique, mais il la précède et elle y aboutit.