Un couple de jeunes Parisiens n'ayant pas voyagé dans une zone de présence du parasite a attrapé le paludisme. Le diagnostic de
"paludisme autochtone dit d'aéroport semble à ce jour le plus probable, un moustique importé d'un pays impaludé via l'aéroport de Roissy ayant pu transmettre le parasite".
D'après les autorités sanitaires, le paludisme des aéroports est rare, puisque les derniers cas signalés datent de 1999. Le couple, arrivé à Saint-Raphaël, dans le Var, le 13 août, a présenté les premiers signes cliniques les 18 et 19 août (le signalement a été effectué le 23). Il avait séjourné précédemment à 7 km de l'aéroport de Roissy du 5 au 7, puis en Normandie entre le 8 et le 12 août. Toutefois, une recherche a été lancée autour du lieu de vacances du couple afin d'écarter l'hypothèse de la présence d'un moustique vecteur du palu (anophèle) localement.