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Mon potager

Par Dunia

Jungle de mauvaises herbes et de parasites divers

Délicieux chou habité

Miracle! Depuis hier il fait beau et chaud! Ce n’est pas pas une chaleur digne de juillet-août. L’air sent l’automne. Les feuilles des arbres commencent déjà à jaunir MAIS la région s’est suffisamment tempérée pour qu’on sorte en manches courtes si on prévoit une petite laine pour l’après-couché de soleil. J’en ai profité pour descendre au potager. Catastrophe. Après deux mois de pluies, où je n’ai quasiment pas touché mon bout de terrain hormis pour y cueillir un peu de menthe de temps à autres et tuer des limaces, mon potager est envahi de mauvaises herbes et de parasites divers. Mes laitues et ma salade frisée se portent bien. Les poireaux continuent leur pousse. Selon mon voisin de jardin, il y a de l’espoir pour mes choux rouges. S’ils ne donnent rien cet automne, ils pourront certainement être cueillis le printemps prochain. Quelques choux blancs ont bien poussé, mais limaces, charançons et autres bestioles s’en sont régalés ou les ont choisis pour habitat. Les haricots, les choux-fleurs, les courgettes, les concombres, les oignons et les fleurs diverses -sauf les pavots- ont oublié de germer ou, à peine sortis de terre, ont subi la colère des averses, du froid, des limaces et des insectes rampants. Un désastre. Une bonne nouvelle. Mon piège à limaces à base d’eau sucrée fonctionne bien. Il faudra que je piège davantage mon jardin pour obtenir un résultat valable. Après le triste constat des dégâts et une énième tuerie de limaces, j’ai commencé à désherber. Aujourd’hui j’y ai passé toute la matinée et je suis loin d’en voir le bout. Malgré les nombreux tunnels qui les creusent, j’ai décidé de manger mes choux. Il suffit de bien les nettoyer, de les laver, et d’enlever les parties abîmées. Et vous savez quoi? Le premier chou cueilli était délicieux. Ne pouvant résister à la tentation, j’ai mangé son coeur cru tandis que je le préparais pour la cuisson. Il était tendre. Savoureux. Un régal. Les parties plus dures, je les ai cuites avec des pommes de terres dans deux verres d’eau salée, et les ai mangées, dans un premier temps, sans autre assaisonnement. Délectable. Point de comparaison avec le chou acheté au supermarché, certes plus joli, sans tunnels ni parasites, mais d’un goût sans finesse. Ensuite, afin de me mettre quelques protéines animales dans le corps, j’ai ajouté un peu de fromage à la crème, à l’ail et aux fines herbes. Miam!

Chou troué par les limaces et autres parasites

Le chou le moins troué de mon jardin.

Chou avec un perce-oreille

Mon chou est un HLM.

Perce-oreille

Dans le chou, j’ai trouvé plusieurs habitants. Un minuscule escargot. Deux limaces. Trois insectes rampants à carapace que j’ai supposé être des charançons, et un perce-oreille. Ben oui. C’est ça le bio. Faut faire avec tous les ayant droit à la nature. Ou presque. Autrefois on croyait que les perce-oreilles étaient des parasites qui dévoraient nos cultures. En réalité ce sont des bienfaiteurs qui mangent les parasites du potager. Leur maladresse: profiter des troux creusés par les voraces du jardin pour se loger.


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