BACK TO BEFORE AND ALWAYS....Psycho Killer by Talking Heads, album 77

Publié le 14 octobre 2024 par Concerts-Review

BACK TO BEFORE AND ALWAYS....Psycho Killer by Talking Heads, album 77

Flashback.

Considérations périodiques... par NoPo!

Une nouvelle fois, Antoine de CAUNES, dans son chorus, m'initie à une musique inventive, celle des Talking Heads.
Presque des speakerines finalement puisque l'expression qualifie les gars pointus de la télé.
Un autre groupe, à la même période en 1974/75, va jusqu'au patronyme TELEVISION sans faire la tête aux heads mais plutôt la fête accompagnés de Patti SMITH et des Ramones au CBGB New-Yorkais.
Le temps s'accordant au punk, il n'y a qu'un pas raccourci (le frère de Abra-racourcix ahaa) pour les classer les têtes parlantes dans la même catégorie.
La mixture des américains marine pourtant plutôt dans un chaudron de potion magique à base de rock, funk, new-wave voire world-music.

David Byrne (chant, guitare), Chris Frantz (batterie), Tina Weymouth (basse) se rencontrent à l'école et ça colle jusqu'au mariage pour les 2 derniers cités.
Le groupe bancal s'équilibre avec la fixation du 4è pied nickelé (mais pas un pied de biche), le tranquille Jerry Harrison (guitare, claviers), ex. Modern Lovers.
Leur discographie comprend 8 albums studio jusqu'en 1988.

L'album 'Talking heads 77' parait... devinez quand?
Le titre 'Psycho-killer' fait son effet dans le Landerneau du rock et sera même pastiché en caquètements sur 'Psycho-chicken' par the Fools en 1980.

Pour le second disque 'More Songs about Building and Food' (une anticipation écologique?), c'est Brian Eno, l'ex.Roxy Music, qui se colle à la prod.
Colle qui commence à prendre sur l'album suivant, l'africain 'Fear of music' en 1979, consolidé par 'Remain in Light' en 1980, disques aussi insensés qu'encensés.

Proche de David Byrne, Eno devient quasiment le 5è membre ce qui convient moyennement aux 3 autres. David burn sur place!
Ils se séparent et les mariés du groupe Tina & Frantz fêtent ça avec Tom Tom Club qui surfe sur un groove funk à influence rap pendant que David sort 2 albums dont 'uno' avec Eno.

Le quatuor se rabiboche et publie 'Speaking in tongues' en 83, une façon de parler inintelligible, la meilleure façon de se comprendre!
Point culminant, Johnatan DEMME (pas de ses fonctions) filme, avec brio et sa caméra, les Heads en concert pour 'Stop Making Sense', un succès.

'Litle creatures' fait suite en 85 avec les 2 hits 'And she was' et 'Road to nowhere', titre prémonitoire par anticipation (et inversement).

La réalisation du 1er long métrage de David Byrne permet la parution du disque 'True stories' en 1986 très pop-rock avec le titre 'Radio head' qui fera naitre des vocations.

Leur dernier disque 'Naked' sort en 88 produit par Steve Lillywhite avec la participation des musiciens : Johnny Marr (ex-Smiths) à la guitare, Kirsty MacColl aux chœurs, Mory Kanté aux percussions et Wally Badarou aux claviers.

Jerry Harrisson devient producteur et les 3, sans leur tête trop pensante David qui continue sa carrière seul, se réunissent avec pléthore de chanteurs invités, dans le solide mais écourté 'The Heads' en 1996, décapité par le leader en procès.

TOM TOM CLUB prolonge alors sa trajectoire pendant que David-dange sa riche production musicale.
Les 4 passent à la postérité au Rock and Roll Hall of Fame en 2002.

A propos de 'Psycho killer', David raconte 'Je voulais faire un mix entre Alice Cooper et Randy Newman. J'ai pensé que le héros de ce morceau, imbu de lui-même, devait parfois utiliser des mots en français. J'ai donc demandé à Tina qui a fréquenté la Bretagne de dire quelques gentils mots'.
Et ce fût : 'Qu'est-ce que c'est? Fafafafafa Fafafafafa... Ce que j'ai fait, ce soir-là, Ce qu'elle a dit, ce soir-là, Réalisant mon espoir,Je me lance vers la gloire, okay'. Un titre tueur!