C'est la nouvelle du jour: Nicolas Sarkozy parle de taxer le capital pour financer le RSA. Tout le monde va en parler, c'est la réforme Sociale du néo-conservateur français. Chiche, reste à savoir ce qu'il entend par capital et comment tout cela se met en oeuvre.
Ca couine au Medef, on verra ce que les envoyés spéciaux des Left_blogs nous rapporterons de ressenti en live. Et bien sûr les libéraux blogueurs sont en état de choc. Pour Seb de CaReagit , c'est carrément une arme de destruction massive, pensez donc, d'après lui :
Cette idée farfelue, empruntée d'idéologie de gauche tombe en plus très mal. La baisse du pouvoir d'achat n'étant plus un secret pour personne, l'on s'attaque désormais au capital qui fait la gueule lui aussi. Les marchés financiers végétent, pas totalement remis de la claque subprimes, le marché immobilier recule à la suite des krash US puis espagnol... La totale.
Et oui, le pauvre capital est épuisé. On a vraiment du mal à le croire. On pardonnera au blogueur libéral sa comparaison sans mesure. Mais le problème est ailleurs. C'est une annonce Sarkozyste. Entre les annonces et les résultats il y a souvent un gouffre, celui de l'ignorance crasse des médias Français qui ne savent pas chercher et dont la mémoire est défaillante.
Par exemple, qu'est devenu cettepromesse "gauchiste" de Nicolas Sarkozy d'attribuer 1/3 des profits aux salariés et qui ne date que du 9 Janvier 2008 ? Etrangement on n'en parle plus du tout. Etrange non? alors messieurs et mesdames de la presse, ça ne vous choque pas ?
Alors relisez ça, ce sont des extraits de son discours du 9 Janvier 2008 :
"Un système où sur les profits des entreprises, il y aurait un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés et un tiers pour l'investissement, c'est un système, permettez-moi de le dire, qui aurait une certaine cohérence et une certaine logique" (...) "Ceux qui trouveront que c'est trop, ils devront dire pour qui c'est trop, et surtout pourquoi"(...)
"On peut être en désaccord avec nos propositions, on peut les critiquer, on peut les combattre, on peut même les trouver insuffisantes, mais prétendre qu'on se désintéresse du pouvoir d'achat, c'est un mensonge qui abaisse le débat politique sans servir en bien ceux qui s'y laissent aller"
Passionnant non ? Qui donc abaisse le débat politique si ce n'est ce président de la république qui s'occupe aussi des réunions de co-propriétaires familiales ?