Sous ce cèdre centenaire allongé à la verticale des cimes
il observe le temps qui passe les nuages défilent
c’est un carnaval silencieux le calme béni le blanc uni
un bol de cerises percées juste entre sa main et le vide
un précipice du côté coeur
c’est le vol des corneilles aux plumes sanguinolentes
avec à la place du bec un couteau effilé une lame émoussée
ce sont tous des enfants
aux yeux plus gros que le ventre
et des velléités de génocide sans attendre la maturité.