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Poupette Kenza, enceinte et emprisonnée : les conditions de détention qui réfutent son statut de « détenue ordinaire »

Publié le 11 octobre 2024 par Delits

Poupette Kenza : Parcours d'une Influenceuse en Détention

Depuis juillet dernier, Poupette Kenza se trouve
derrière les barreaux. Cependant, ses conditions de détention se distinguent de celles des autres prisonnières.

Résumé

  • En juillet 2024, Poupette Kenza est mise en détention à Rouen.
  • Enceinte de huit mois, elle occupe une cellule spéciale pour femmes enceintes.
  • Elle souhaite être libérée avant d'accoucher grâce à un bracelet électronique.

Depuis le début de juillet 2024, Poupette Kenza est enfermée à la maison d'arrêt de Rouen. Elle fait face à des accusations de tentative d'extorsion de fonds en bande organisée et d' association de malfaiteurs. Selon le Parisien, l'influenceuse peine à s'adapter à sa nouvelle vie.

Les Débuts Difficiles de Poupette Kenza en Prison

Dès sa garde à vue, elle a exprimé sa détresse. Comme le rapporte le Parisien, elle déclarait être enceinte de cinq mois et insupportait certaines odeurs : " Je ne supporte pas les odeurs. " Elle se sentait reconnue, et cette situation l'angoissait : " Je suis très angoissée. " Elle ajoutait : " Je ne vais pas tenir. Je n'en peux plus. "

Une Cellule Confortable pour Son Bien-Être

Maintenant enceinte de huit mois, elle réside dans une cellule dédiée aux futures mamans, nommée la " nurserie ". Cette cellule comporte deux espaces individuels reliés par une porte. Mais personne ne partage cet espace avec elle.

D'après le Parisien, elle se retrouve seule dans cet espace spacieux et bien entretenu. Johan Prost, du Syndicat pénitentiaire des surveillants non gradés, indique que ces cellules sont les plus propres de la prison. Elle dispose d'une douche privée, de toilettes et d'un coin cuisine, contrairement aux autres détenus qui utilisent des douches collectives et partagent souvent des cellules exiguës.

Des Aménagements Liés à Sa Grossesse

Maman de deux enfants, elle bénéficie d'une promenade solitaire quotidienne. Johan Prost souligne que ces ajustements concernent sa grossesse : " Elle n'a pas de traitement de faveur, c'est une détenue lambda. "

Toutefois, elle n'utilise pas toujours ces opportunités. Elle confie avoir peur durant sa promenade : " On crie mon nom. " Des médecins suivent sa grossesse, mais elle espère obtenir une libération sous bracelet électronique avant d'accoucher : " Je ne veux pas accoucher en prison ! " Son souhait est de retrouver ses enfants, Seyana et Khalis. Actuellement, ils vivent à Dubaï chez une personne de confiance. Pour l'instant, elle et son mari attendent leur jugement en détention provisoire.


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