Magazine Journal intime
L’auteur se regarde le nombril et le trouve spectaculaire. On lui rétorque qu’il ne s’agit jamais que d’un orifice supplémentaire pratiqué sur un corps qui en est déjà rempli. Il n’écoute pas. Installé au sommet d’une montagne d’immondices que lui ont assemblé les bousiers de la raie publique, l’auteur se moque et toise ceux qui n’ont pas accès à sa pyramide éclairée par l’auguste et divine lumière. L’auteur n’est qu’un sale gosse en manque de correction et au nez rouge.