Le 31 juillet 2008, Nadira Isaeva, rédactrice en chef du journal d'opposition daguestanais Tchernovik, apprenait qu'elle était poursuivie pour incitation à l'action extrémiste par utilisation des médias (art. 280 du code pénal) et incitation à la haine ou à l'hostilité et dégradation de la dignité humaine (art. 282).
Elle estime que ces poursuites judiciaires n'ont aucun fondement, car aucune référence, ni citation n'ont été apportées par le ministère public pour les étayer. Toutefois, ce dernier met en cause l'article "Terroristes n°1", sorti début juillet et traitant d'une opération spéciale sur Akouchinsky. Les auteurs de l'article mettaient en doute l'opération spéciale, organisée par des agents du ministère de l'intérieur, en affirmant qu'il y a eu de nombreuses victimes innocentes, que la police ne savait pas qui elle bloquait, qui elle tuait, du fait d'informations contradictoires sur les forces en présence.
Aujourd'hui, on apprend que Nadira Isaeva a reçu il y a quelques jours un avis d'expertise psychologique judiciaire. Les autorités judiciaires auraient-elles un doute sur sa lucidité ?
Source : Lenta.ru et Svoboda news
Главреда дагестанской газеты вызвали на психологическую экспертизу