Pour employer un anglicisme dont j'ai horreur, je me ferais bien digital nomade. Pour moi digital, c'est lié aux doigts ou à la digitale laineuse. Digital nomade est celui qui travaille dans l'informatique ou des services en lien et qui peut travailler de n'importe où. À condition de recourir à une connexion internet correcte. Pour rester dans les anglicismes, ça ressemble au total remote, le télétravail à 100%, ce dont je rêve secrètement. Total remote peut être nomade mais pas nécessairement.
Je m'imagine donc quitter le bruit et la fureur de la ville, poser mes valises ici ou là. Ici serait ce nid douillet au cœur des Cévennes. Là serait la ferme landaise que possèdent des amis perdus de vue. Dans mes valises, le PC fourni par le boulot, le VPN permettant d'accéder aux outils. Car à situations comparées, je fais exactement la même chose, voire mieux, en télétravail qu'au bureau. Clin d'œil appuyé à mon employeur qui ne lit pas ce blog.
Le premier content, le chien. Fini l'ascenseur et les 7 étages nous séparant du monde extérieur, sorte de SAS obligatoire avant de pouvoir se soulager sur le bitume. À la moindre demande canine, nous ouvririons la porte d'un : go ! va, cours, vole et ajoute ta rosée à celle qui caresse ce matin le brin d'herbe et la digitale laineuse.
Le plus heureux des hommes, mon mec qui s'empresserait d'adopter une chèvre. Il voue une passion pour les chèvres. Nous augmenterions la famille et le budget croquettes, céréales, branchages, foin et vétérinaire. Une cochonne, une chèvre, une vache et la fibre. Ça ferait un joli titre de film, non ?
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Le mot du jour IWAK était nomade. Demain, en-cas.
IWAK : Inktober with a keyboard, EncrOctobre avec un clavier 😉
✍️ Autopromo pour les p'tits nouveaux : Une nonnette au miel des petites choses