Génération Z : Les rois du licenciement ?

Publié le 09 octobre 2024 par Angrymum @VeryAngryMum

Ah, la génération Z... Ceux qui sont nés avec un smartphone dans la main et qui ont grandi en swipant plus vite que leur ombre. Mais voilà, dans le monde du travail, on ne swipe pas pour passer au prochain job. Tristement pour eux, c'est plutôt l'inverse qui se passe : les employeurs, eux, swipent vers la sortie.

Alors, pourquoi la génération Z se fait virer à tour de bras ? Spoiler : Ce n'est pas juste parce qu'ils sont " trop jeunes ". Non, non, c'est bien plus drôle que ça. D'après une enquête citée par Fast Company, la Gen Z semble avoir un mal fou à s'adapter aux attentes du monde professionnel. Et si vous pensiez que c'était uniquement parce qu'ils sont trop accros à TikTok ou qu'ils veulent tous devenir influenceurs, détrompez-vous. C'est beaucoup plus tragiquement amusant que ça.

Être soi-même... au travail ? Mauvaise idée

Bon, déjà, premier point qui fâche : les Z ont cette petite idée saugrenue que le travail, c'est un endroit où on doit " être soi-même ". Hein ? Depuis quand le boulot, c'est censé être un espace où tu te sens à l'aise pour exprimer toutes tes petites particularités ? Apparemment, ils n'ont pas reçu le mémo disant que la plupart des employeurs préfèrent un robot docile plutôt qu'une boule de créativité décomplexée.

Ah, mais attendez, c'est pas fini. Certains Z se disent qu'ils ne devraient pas juste être " eux-mêmes " au travail, mais carrément leur meilleure version. La meilleure version de toi-même, au bureau ? Pourquoi ? Pour recevoir une médaille en fin de mois parce que tu as eu la idée innovante qui va sauver l'entreprise ? Malheureusement, la dure réalité, c'est que l'entreprise ne te demande pas de briller comme une star sur les réseaux sociaux, mais plutôt de t'asseoir bien sagement et d'exécuter des tâches... Pas très glamour, mais c'est ça, la vraie vie.

Zéro patience, zéro effort, zéro adaptation

Le deuxième point qui ressort, c'est que la génération Z n'est apparemment pas fan de l'idée de gravir les échelons. Ils veulent tout, tout de suite. Ils débarquent avec leur petit diplôme, et hop, ils s'imaginent déjà CEO. Le problème, c'est que, dans le monde du travail, il faut souvent commencer par la base, se salir les mains, accumuler de l'expérience, avant de pouvoir prétendre à plus. Mais patience n'est pas vraiment le fort de cette génération élevée à coups de livraisons express et de streaming instantané.

Ah, et si ça ne va pas comme ils veulent ? S'ils ne sont pas promus dès les trois premiers mois ? Ils quittent le navire. Ou pire, ils font du quiet quitting. Pour les non-initiés, c'est quand tu restes techniquement en poste, mais que tu ne fais plus que le strict minimum. Parce que, tu vois, pourquoi te casser la tête quand tu peux rester dans ta zone de confort ?

La Gen Z et l'éthique au travail : clash des titans

Autre source d'incompréhension entre les employeurs et la génération Z : l'éthique. La Gen Z veut que leurs valeurs soient alignées avec celles de l'entreprise. Alors, quand ils découvrent que leur entreprise utilise du plastique à gogo ou que leur patron n'a pas fait assez de donations pour sauver les pandas en Amazonie, c'est le drame. Et dans certains cas, c'est une raison de démission ou de désengagement.

Alors certes, avoir des valeurs, c'est important. Mais à quel moment ils ont cru que le monde du travail allait s'adapter à leur code moral personnel ? Spoiler alert : dans beaucoup d'entreprises, les priorités sont bien loin des préoccupations éthiques des jeunes idéalistes.

Déconnectés ? Plutôt à fond sur les réseaux sociaux !

Un autre reproche qu'on fait souvent à la Gen Z, c'est qu'ils sont " déconnectés " des réalités professionnelles. Mais soyons honnêtes : ils ne sont pas déconnectés, ils sont simplement connectés ailleurs. Vous les trouverez plus souvent sur TikTok que dans une réunion ennuyeuse. Et quand on leur demande de rester concentrés pendant plus de 30 minutes, c'est limite de la torture pour eux.

D'ailleurs, tout leur univers tourne autour du contenu vidéo court et percutant. Alors imaginez leur calvaire face à une présentation PowerPoint de deux heures. Vous voyez où est le problème ?

Une génération mal comprise... ou un peu trop exigeante ?

Alors, est-ce que tout ça signifie que la génération Z est condamnée à échouer dans le monde du travail ? Peut-être pas. Ils apportent aussi des idées fraîches, une vraie conscience sociale et une approche différente de ce qu'un " travail " devrait être. Mais en attendant que le monde s'aligne sur leur vision du futur (ou plutôt que les entreprises décident d'adapter un tout petit peu leurs méthodes), ils risquent encore de se faire swipés à gauche plus souvent qu'à droite.

C'est peut-être ça, la morale de l'histoire : la génération Z a des attentes tellement hautes qu'ils se retrouvent souvent en décalage complet avec ce que le monde du travail leur offre. Un peu comme quelqu'un qui espère un plat gastronomique et qui reçoit une boîte de conserve. Ça laisse un goût amer, non ?

En réaction à : https://www.fastcompany.com/91202879/work-is-not-the-place-to-be-your-best-self-tiktok-reacts-to-survey-on-why-gen-zers-are-getting-fired

Angry Mum, maman active, maman geek et toujours à l'écoute d'Internet... Elle adore les vacances mais pas toujours les vacances scolaires ! Blogueuse depuis 2013. S'abonner à Angry Mum sur Google News