Crédit photo : Marcelo Moura/SXC
Le financement du Revenu de solidarité active, le RSA, qui doit se substituer en 2009 au RMI et l’allocation de parent isolé, exige des moyens supplémentaire de l’ordre de 1,5 milliard d’euros en année pleine, que les pouvoirs comptent trouver, en majorant le prélèvement sur les revenus financiers et immobiliers, actuellement de 11 % en le portant à 12, voir à 12,1%.
Ce prélèvement s’applique aux revenus des contrats stipulés en euros, définitivement acquis aux souscripteurs, par l’effet cliquet, tandis que les contrats stipulés en unités de compte en sont dispensés à juste titre , car les plus values constatée en fin d’exercice peuvent être résorbées par des moins values, l’exercice suivant.
L’augmentation de ce prélèvement fait peser un risque sur le développement des contras vie libellés en euros, lorsque leur rendement s’approche dangereusement du niveau atteint par l’inflation, le risque majeur qui plane sur les placements sur le long terme.