L’oiseau blanc, Cathie Barreau

Par Antigone

Lors de la dernière opération Masse critique de chez Babélio, j’ai choisi plusieurs titres, dont celui-ci, en toute connaissance de cause. En effet, le nom de Cathie Barreau ne vous dit peut-être rien mais, personnellement, je la lis pour la cinquième fois. J’avais déjà lu de cette autrice, Ecoute s’il neige, Trois jardins, Journal secret de Natalia Gontcharova et Visites aux vivants. Je la connais également en tant qu’ancienne responsable de La Maison Gueffier, lieu où se tenaient rencontres d’écrivains et ateliers d’écritures et qui correspond aujourd’hui au pôle littérature du Grand R. Cathie Barreau est donc très liée à la Vendée et dans ce roman, même si le lieu est inventé, le lecteur peut reconnaître sa côte, symbolisée… Lucas est revenu à l’île d’Oie. Après quinze ans passés ailleurs, au Liban puis au Canada, le revoici sur la côte atlantique. Il est de retour pour plusieurs raisons, surtout professionnelles et familiales. Le jeune homme peut en effet exercer ici son activité d’ingénieur mais il retrouve aussi des personnages de son passé, notamment un vieil oncle, perdu dans ses souvenirs et des secrets familiaux qu’il semble être prêt à révéler. Dans ce village, très près du rivage, les habitants vivent au rythme des marées et des saisons. La communauté se serre les coudes et se rend service, veille sur chacun. Mais on annonce soudain une forte tempête, qui fait vaciller les certitudes et met tout le monde sur la route, vers des lieux plus sûrs. Cette côte, ce lieu que les habitants connaissent comme leur poche, va-t-il être transformé ?… J’ai fait avec ce roman un bien joli voyage en bord de mer, au plus près de la nature. Lucas est un personnage attachant, tourmenté, complexe, qui peu à peu va comprendre que l’histoire de ses ancêtres a aiguillé sa propre vie, et j’ai beaucoup aimé ce parallèle. Je vous conseille donc ce beau roman. Je savais que Cathie Barreau avait une belle plume, je n’ai pas été déçue.

 Editions l’Œil ébloui – 9 mars 2023

 J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…    

Une lecture effectuée dans le cadre d’une opération Masse critique de Babélio
La fiche du livre

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