L’Heure bleue, Paula Hawkins

Résumé : Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions. Pour quelle raison avait-elle décidé d’acheter Eris, une île écossaise accessible uniquement à marée basse, et d’y vivre recluse dans sa grande demeure ? Qu’est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu’une étrange découverte conduit James Becker, un expert en œuvres d’art, sur l’île, il est loin de s’imaginer tous les secrets auxquels il va être confronté.

Merci à : Babelio et Sonatine pour l’envoie de ce livre.

Avis : Vanessa Chapman est décédée mais ses œuvres continuent d’émerveiller. Jusqu’au jour où on découvre un os humain dans l’une d’entre elle. Becker, fan incontesté de Vanessa, va mener l’enquête en se rendant sur l’île d’Eris où vivait Vanessa avec Grace Haswell.

Voilà c’est tout.

Je ne vois pas quoi dire de plus. On suit Becker et on suit Grace, pour en apprendre plus sur la vie de Vanessa, décortiquer ses carnets, ses œuvres, essayer de comprendre ce qu’il se passait dans sa tête, et surtout de savoir si l’os qu’on a trouvé était bien celui d’un humain et comment elle a pu l’obtenir. Vanessa a-t-elle assassiné son mari ? Ou n’était-ce qu’un hasard ?

Pendant trois cent pages ont tourne en rond. Je me fichais des histoires familiales et amicales de Becker, et j’avais déjà compris que quelque chose clochait sur l’île d’Eris. Pas difficile de deviner quoi. Je me suis ennuyée très fortement, c’est un livre d’ambiance, mais même l’ambiance ne m’a rien fait, je ne l’ai pas trouvé franchement prenante. Peu d’intrigue, quasi pas de rebondissements, des révélations presque inexistantes. Une fin peu satisfaisante. J’ai été très déçue par ma lecture, j’ai préféré les autres livres de l’autrice. Là je suis complètement restée en dehors du récit. Point positif : ça se lit vite et comme j’espérais un retournement de situation de fou, je suis allée jusqu’au bout. Tout ça pour rien. Ou pas grand chose.

éé