Messieurs, imaginez le scénario suivant. Il fait chaud et vous appelez une charmante rousse à venir se baigner chez vous dans une cour entourée de haie à travers lesquelles on ne voit pas les voisins. Vous y allez de vos meilleurs arguments, insistant même sur le fait qu'elle n'a pas besoin d'amener de maillot. Et la voilà qui hésite, se montre peu enchantée, vous dit qu'elle va y réfléchir et peut-être vous rappeller...
Pas super comme feeling après cette tentative. Dans mon cas, mon orgueuil n'égalant que mon intelligence, je cancelle le projet. Et si elle me rappelle, je lui dit que l'équipe entière des cheerleaders des Allouettes sont justement en train de faire une compétition de wet t-shirt.
C'est peut-être comment Bob Gainey se sent ces temps-ci alors qu'il a toujours à répondre à des questions des journalistes concernant le beau Mats Sundin qui ne retourne même pas ces appels. Tant qu'à moi, que Mats reste chez eux. Ou encore mieux, qu'il aille se faire niaiser avec les Mapel Leafs au bas du classement.
Saviez-vous que selon le Harvard Business Review, les décisions qui prennent le plus de temps à se prendre sont toujours les moins bonnes? En effet, des gens très sérieux ont démontré que les processus décisionnels trop longs résultent en une trop longue liste de doutes et risques identifiés. Ce qui fait en sorte que les décideurs suivent leur décision en continuant à se demander s'il n'auraient pas dû faire le contraire. À l'opposé, les décisions prises plus rapidement procurent de meilleurs résultats. Pas parce qu'elles sont meilleures, simplement parce que les décideurs fonsent sans trop se poser de questions. Et cette conviction de faire la bonne chose est un gage de succès. Dans ce cas, Sundin va se planter...