On va bien voir si les Pats vivront un SUPERBOWL LOSERS hangover syndrome. Du moins on leur souhaite de le vivre même s’il y a peu de chance que ça arrive. Bill Belichik n’est certainement pas le genre de freak à se laisser aller à un SLHS. Il fouettera les troupes pour encore une fois remporter le titre de la division. Il nous est difficile de concevoir qu’ils puissent répéter une autre tentative aussi aboutit de réaliser l’ultime fiche parfaite. Nous en profitons ici au passage pour saluer Eli Manning et David Tyree.
L'ATTAQUE
Petite ombre au tableau : Tom Brady et sa blessure au pied. Un certain secret règne bien sûr sur la sévérité exacte de celle-ci mais un fait demeure, elle pourrait être gossante en début de saison notamment. Ça reste à voir mais les Pats n’ont vraiment aucune mais aucune profondeur au poste de quart. Matt Cassels suce beaucoup beaucoup sur un terrain et Kevin O’connell est encore, au mieux, qu’un project.
Les Patriots ont démontré un désir démesuré de faire des passes l’an dernier, même quand ils menaient 42-16 avec 3 minutes à faire au quatrième quart. Ils avaient un champ-arrière des plus compétents avec Laurence Maroney, l’excellent Kevin Faulk, et Heath Evans. Une addition dont on parle peu est celle de Lamont Jordan qui si bien utilisé, pourrait s’avérer être un bronto-Kevin Faulk cetter saison. Ouch.
Le départ de Donté Stallworth pour Cleveland ne devrait pas trop paraitre avec Randy Moss et Wes Welker toujours en poste. Jabbar Gafney devrait être le troisième receveur cette saison mais l’émergence hypothétique de Chad Jackson, qui en sera à sa troisième saison lui-aussi, pourrait reléguer Gafney au quatrième rang. Mais ça semble peu probable et tant mieux pour Gafney qui, bien que peu étincelant, semble être un bon bougre.
La ligne demeure inchangée, elle qui n’a connu l’an dernier qu’un seul mauvais match, celui du Superbowl. On parle donc d’une ligne très solide composée du centre Dan Koppen, du probowler LT Matt Light, des gardes Logan Mankins et Steve Neal ainsi que du RT Nick Kaczur.
LA DÉFENSIVE
Les Pats possèdent une excellente ligne avec Vince Wilkford, Richard Seymour et Ty Warren. Paraît que Seymour est top shape et a même abaissé son poids de 10 livres pour être encore plus mean. Le trio est secondé par Jarvis Green et Mike Wright, ce qui ajoute beaucoup de profondeur et une touche de crème à l’unité.
En repêchant Jarod Mayo en première ronde l’an dernier, les Pats ont tenté de résoudre un problème de lenteur à la ligne secondaire. Mayo ne devrait pas avoir un gros impact comme recrue mais l’état-major des Pats le voit comme le remplaçant de Teddy Brushi, rien de moins. Les Pats sont allés chercher Victor Hobson des Jets pour patcher l’intérieur en attendant que Mayo éclose. Mike Vrabel et Adelius Thomas sont de retour mais les Pats espère que Thomas va monter au niveau de Vrabel pour le nombre de sacks. 6,5 pour un joueur qui a reçu 20 millions en argent garanti, c’est bien peu. À sa décharge, Thomas jouait ILB mais le départ de Rosevelt Colvin permettra à Thomas de regagner sa position de secondeur extérieur et de viser peut-être une apparition au Pro Bowl. Mike Vrabel a connu les joies d’Hawaï pour la première fois la saison dernière avec une récolte de 12,5 sacs. C’est notre joueur préféré des Pats à 6VB. Top pouce Mike.
La tertiaire des Patriots va être dramatiquement différente cette année, et pas nécessairement pour le mieux. En fait on parle ici du seul maillon faible (façon de parler bien sûr) de l’équipe en excluant Stephen Gostkowski. Le départ de Asante Samuel, Randall Gay et Chad Scott oblige les Patriots à trouver des solutions et faire preuve de réalisme, comme dirait Francis Millien. Ellis Hobbs est la seule valeur sûre au poste de CB, ce n’est donc pas fort de ce côté. Fernando Bryant pourrait être l’autre CB mais on parle ici avant tout d’un backup que d’un réel partant. Les demis de sûreté Rodney Harrison et le nouveau venu John Lynch ne sont plus très jeunes et plus très dominants non plus. Mais les Patriots pourront compter sur l’apport des jeunes Brandon Merriweather et James Sanders qui ne sont pas encore prêts à être partants dès cette saison. Mais ils sont remplis de promesse chip chip…
LES IMPONDÉRABLES
La grosse question est de savoir si les Pats pourront se relever de leur terrible défaite au Superbowl contre les Giants (héhé…menoum). On peut penser que oui avec Belichick et Brady aux commandes. Mais en même temps, comment améliorer une saison de 16-0 ? La seule faille dans la saison fût la dernière drive contre les Giants. Difficile d’avoir une emprise sur les choses à régler pour aller encore plus loin. Ils auront toute la pression de répéter leurs exploits de l’an dernier mais cette fois-ci, en allant jusqu’au bout. Mais ce ne sera pas facile. Et c’est tant mieux. On peut donc prévoir un 12-4 et peut-être même un 11-5. Les matches contre les Bills et les Jets ne sont pas nécessairement gagnés d’avance et les matchs contre les Colts, les Broncos et les Chargers non plus.
On tranche pour un 11-5.
Jets de New York
L’arrivée de Brett Favre apporte un vent d’excitation sur cette franchise et surtout dans le pantalon de Peter King. Les Jets devaient être la révélation de l’an dernier après qu’Eric Mangini, un sous-produit de Bill Belichick, ait amené les Jets en série avec un 10-6 en 2006. On se permettait de rêver à New York Jets. Mais ils ont échoué lamentablement en présentant une ronflante fiche de 4-12 l’an dernier. Le deuxième étage a donc décidé de secouer le singe en amenant plusieurs additions majeures à l’équipe. On verra si la pâte de nouvelles faces va prendre forme.
L'ATTAQUE
Les Jets ont fait le grand coup en accueillant monsieur Wrangler lui-même, Brett Favre. Tout le monde est pas mal viré su’l top depuis que Brett a pris les commandes de l’attaque. Laveraneus Coles semble de moins en moins faché après Brett d’avoir chassé son ami Chad et a donc cessé de pleurer. L’arrivée de Brett permet quand même de se poser des questions à savoir qui jouera au poste de quart la saison prochaine ou dans deux ans. Certainement pas Kellen Clemens. Considérant que Favre n’a pas la jurisprudence pour lui dans les cas de quarts vedettes qui ont changé d’équipe pour la première fois de leur vie à 38 ans, les Jets n’ont pas fait le move du siècle pour le moyen et long terme de la concession. Mais bon, c’est leur ostie de problème. Ils vont avoir un bon quart cette saison et c’est ce qu’ils voulaient. Mais on a bien hâte de voir quand même ce que ça va donner. Jericho Cotchery pourrait être celui qui profitera le plus de l'arrivée de Brett. Le reste de la brigade de receveurs des Jets est assez anonymes, assez pour même pas pouvoir vous en nommer un vite vite comme ça. Favre n’aura pas la profondeur à la position comme il l’avait avec les Packers. Brad Smith pourrait, à sa troisième saison, devenir un slot receiver respectable mais on est encore loin du compte.
Il faudra se rabattre sur les tight ends pour avoir une certaine profondeur. Chris Baker et Bubba Franks devraient recevoir leur part de passes bien que Bubba à franchement ralenti depuis plusieurs saisons. Le premier choix Dustin Keller est encore un projet comme TE dans la mesure où il a joué son collégial comme WR et manque de toute façon de blocking skills pour être un partant régulier comme recrue.
Le jeu au sol devra être plus efficace que l’an dernier. L’arrivée l’an passée de Thomas Jones des Bears n’a pas apporté les touchés que les Jets espéraient. 2 touchés, c’est bien peu pour un workhorse comme Jones. Mais on le surévalue peut-être un peu trop. Il a 30 ans, il n’est pas très rapide et n’est pas une menace sur le jeu de passe. Jones aura la chance de briller cette saison en courant derrière le fullback Tony Richardson que les Jets sont allé chercher sur le marché des agents libres. Malgré ses 36 ans, Richardson reste un allié de choix pour n’importe quel RB de la ligue. Jones devrait en profiter tout comme Leon Washington, le backup de Jones. On l’a moins vu en 2007 qu’en 2006 mais les Jets pourraient l’utiliser un peu plus cette saison. C’est un peu le MJD des Jets. Jesse Chatman pourrait rendre des services comme change-of-pace demi, lui qui a connu de bons moments avec les Dolphins l’an dernier.
La ligne des Jets pourrait s’être améliorée grandement avec l’arrivée d’Alan Faneca du Pittsburgh. Faut quand même se méfier un peu considérant que les Steelers sont réputés pour savoir le moment exact pour se débarrasser de joueurs sur leur déclin. C’est peut-être le cas de Faneca. Au moins les Jets peuvent compter sur de belles jeunesses à la ligne avec les D'Brickashaw Ferguson et Nick Mangold qui en seront les deux à leurs troisièmes saisons. On parle donc d’un avenir brillant pour le core de la ligne des Jets. On retrouvera à droite le garde Brandon Moore et le bloqueur Damien Woody, des cols-bleus de premier ordre. La ligne manque peut-être de profondeur et on se croise les doigts pour que les blessures ne viennent pas faire des ravages à ligne et donc à Brett. Il est si beau et extraordinaire.
LA DÉFENSIVE
La ligne défensive profitera cette année de l’arrivée de Kris Jenkins, autre gros nom que les Jets ont été chercher chez les Panthers de la Caroline. On espère que l’ailier défensif Kenyon Coleman va pouvoir justifier le gros contrat qu’il a reçu l’an dernier. L’autre ailier, Shaun Ellis demeure un col bleu de qualité, sans plus. Avec les backups C.J. Mosley et Kareem Brown, on peut pas dire que la ligne est très profonde. On espère qu’elle pourrait faire mieux que l’an dernier avec une 29ième position contre la course. On courrait contre les Jets mes amis.
Pour ce qui est de la ligne secondaire, les Jets ont repêché en première ronde Vernon Gholston, un DE d’Ohio State qu’ils veulent convertir en OLB. En fait, on aimerait qu’il remplace Bryan Thomas, le premier choix des Jets en 2002 qui ne s’est jamais développé à la hauteur des attentes qu’on avait placées en lui. Calvon Pace arrive des Cards de l’Arizona après sa meilleure saison à vie bien qu’il ait été franchement ordinaire lors de ses 5 premières saison dans l’Arizone. Les Jets pensent qu’il est devenu un joueur d’impact et l’ont payé en conséquence. On leur souhaite bonne chance. Le meilleur joueur de cette unité demeure l’ILB David Harris, qui a mené les Jets pour le nombre de sacks (5) à sa saison recrue. Ça en dit quand même long sur le peu de capacité des Jets à mettre de la pression sur le quart adverse.
La tertiaire des Jets est le point de fort de la défensive qui a terminé 9ième dans la ligue contre la passe en 2007. Le CB Darelle Revis est la révélation de l’an dernier chez les Jets alors qu’il a connu une excellente prestation même pour une recrue avec ses 87 tackles et ses 3 interceptions. Il pourrait se retrouver très très vite parmi l’élite de sa profession. Hank Poteat le secondera de l’autre côté à moins que Justin Miller ne le supplante, ce que voudrait bien voir les Jets. Avec la perte de Jonathan Vilma, ce sera maintenant à Kerry Rhodes de devenir le leader de la brigade. Excellent sur le pass coverage, Rhodes frappe fort et peut blitzer à l’occasion. L’unité est complétée par la présence d’Abraham Elam et Eric Smith.
LES IMPONDÉRABLES
On ne sait pas trop encore ce que va donner l’arrivée de Brett avec les Jets sur une saison complète. Compte tenue du manque de profondeur des receveurs de passes des Jets, on est loin d’être sûr que l’attaque des Jets sera si puissante sur un span de 16 matches. Les matches intra-divisons seront âprement disputés et même les Dolphins ne seront pas des proies automatiques. Couplé avec des matches contre les Chargers, les Titans, les Broncos et les Seahawks, le calendrier des Jets comportent plusieurs pièges. Et avec les incertitudes de la défensive, les Jets pourraient afficher un maigre 7-9 sans trop de surprises de notre part.
On se mouille avec un 7-9 malgré Brett.
Les Bills sont venus près de faire les séries l’an dernier malgré une attaque ordinaire et une défense très ordinaire. Mais ce fût trop peu trop tard pour une équipe qui n’avait pas connu de post-saison depuis 1999 (on se rappelle tous du Music City Miracle, les Bills encore plus que nous). Les choses devraient aller encore de l’avant cette saison pour la troupe de Dick Jauron.
L'ATTAQUE
Les Bills ont confiance en Trent Edwards pour qu’il devienne cette saison le général de l’attaque. Le monsieur a ajouté 15 livres de muscles à sa charpente et semble depuis le début du camp se développer selon les promesses qu’on voyait en lui l’an dernier. Ses statistiques (1630v, 7t, 8i) devraient s’améliorer mais on ne parle pas encore d’un stud player dans son cas. Mais le gars semble capable de manager un match et il est bien coaché par Turk Schonert qui s’occupe des quarts et du play calling. Le plan sera de laisser Edwards ouvrir le jeu un peu plus en lui permettant de caller lui-même ses audibles. On lui fait confiance qu’on vous disait. Si Edwards faillit à la tâche, les Bills comptent sur un excellent backup en la personne de J.P. Losman.
Le jeu au sol sera l’affaire exclusive de Marshall Lynch. La recrue a démontré de grandes promesses l’an dernier avec ses 1115 verges de gain. Mais Jauron et Schonert aimeraient l’impliquer d’avantage dans le jeu de passe et ont adapté le playbook en conséquence. La profondeur n’est pas au rendez-vous ici puisqu’on ne compte que sur Fred Jackson et Dwayne Wright pour seconder Lynch mais comme on respecte beaucoup sa durabilité et son toughness, il ne devrait pas y avoir de problème. L’arrivée du fullback Darian Barnes devrait aider Lynch à se calmer le pompon sur le terrain.
Les Bills ont profité du repêchage pour ajouter à l’unité de receveurs le gros et grand gaillard qu’il leur manquait en la personne de James Hardy. À 6’5’’ et 212 livres, Hardy devrait constituer en compagnie de Lee Evans un one-two punch assez intéressant. Hardy est rapide en plus d’être très athlétique et a déjà fait écarquiller les yeux lors du camp d’entraînement. Evans reste le numéro un même s’il a connu une baisse de régime l’an dernier due à l’inconsistance des QB. Le reste de la brigade comprend Josh Reed, un slot receiver moyen et Roscoe Parish, un excellent retourneur de botté qui est pas contre plus frileux comme receveur. Le TE Robert Royal est essentiellement un bloqueur et on espère que le sophomore Derek Schouman prendra plus de place comme receveur. On est allé chercher Courtney Anderson des Falcons également.
La ligne des Bills a eu des problèmes l’an dernier à ouvrir des trous sur le front ce qui obligeait souvent Lynch à choisir l’extérieur pour chercher la lumière. Le C Melvin Fowler et le RG Brad Butler sont en partie responsables de cela en offrant peu de poussées pour faire reculer le front défensif. Le côté gauche de la ligne est nettement supérieur avec Derrick Dockery le LT Jason Peters, Mais Peters fait la baboune pour un nouveau contrat, chose que les Bills ne semblent pas vouloir lui consentir. Ils ont prolongé le contrat de Langston Walker pour patcher l’absence de Peters mais Walker s’est blessé la semaine dernière ce qui donne un sérieux levier à Peters dans ses demandes. Les Bills ne pourront pas se passer de Peters encore bien longtemps.
LA DÉFENSIVE
Les Bills en ont arraché à tous les niveaux défensifs l’an dernier finissant 25ième contre la course et 29ième contre la passe. Ils sont donc allé chercher Marcus Stroud des Jaguars pour solidifier la ligne défensive. Malgré une blessure à la cheville qui l’a embêtée lors des deux dernières saisons, Stroud devrait amener de la puissance à la ligne, puissance que les Bills n’ont pas eue depuis Pat Williams. Comme on pratique un cover 2 à Buffalo, on a besoin de pénétration à l’intérieur ce que le DT Kyle Williams a eu de la difficulté à faire l’an dernier. Idem pour le premier choix de 2006 John McCargo qui est meilleur contre la course que la passe. On est donc allé chercher du renfort du côté des Vikings en amenant Spencer Johnson. On espère qu’Aaron Schobel sera plus efficace sur le pass rush cette année qu’il ne l’a été l’an dernier avec ses maigres 6,5 sacks. Leur troisième choix de 2007 Chris Ellis pourrait donner un sérieux coup de main à Schobel sur ce plan.
La ligne secondaire profitera de l’arrivée de l’excellent Kawika Mitchell des Giants. En s’occupant du weak side comme un chef, Mitchell augmente la valeur du MLB Paul Posluszny qui en sera à sa deuxième saison. Blessé presque toute la saison dernière, Posluszny est un probowler en puissance. Le reste de la brigade comprend Angelo Crowell (126 tackles l’an dernier ) et le troisième année Keith Ellison qui profiteront tous deux grandement de l’arrivée de Mitchell. Les Bills sont en voiture.
Les Bills comptent sur un excellent CB en Terrence McGee qui a brisé 21 passes l’an dernier (un sommet dans la NFL) en plus d’en intercepter 4. De l’autre côté on retrouve Jabari Greer, un vétéran de 5 saisons qui a excellé l’an dernier dans un relatif anonymat. Les Bills ont de plus repêché en première ronde Leodis McKelvin qui a déjà le label shotdown corner d’étampé dans le front. La profondeur des CB enlève de la pression sur les safeties. À ce chapitre, les Bills comptent sur l’excellent Donte Whitner qui bien que petit, est rapide et très agressif. Les autres safeties sont composé de cols bleus comme Ko Simpson, Georges Wilson et Bryan Scott.
LES IMPONDÉRABLES
L’arrivée de Brett Favre à New York change un peu la donne pour les Bills qui s’acheminaient facilement vers une deuxième place dans la division et une chance de faire les séries. L’objectif des Bills demeure le même mais la marge de manœuvre se voit réduite. Il faut absolument que l’équipe reste en santé, ce qui ne fût pas le cas l’an dernier. Le calendrier des Bills commence raide avec des matches contre les Seahawks et les Jaguars mais ils pourraient se retrouver avec 3-2 ou même un 4-1 à leur bye à la semaine 6. Suivra ensuite la portion la plus hasardeuse du calendrier avec des matches contre San Diego, les Jets, les Pats et les Browns. Mais les Bills sont sûr la bonne voie et devrait continuer d’être une force montante de l’AFC dans les années à venir.
On leur prédit donc un 9-7.
L’arrivée du Trifecta composé de Bill Parcells, Jeff Ireland et Tony Sparano devrait remettre les Dolphins en selle pour redevenir un grande équipe, ce qu’ils n’ont pas été depuis le départ de Dan Marino. On devrait déjà cette année voir une grande amélioration par rapport au 1-15 de 2007. En fait, on peut déjà prédire que les Fins seront sûrement l’équipe la plus améliorée de la NFL en 2008.
L'ATTAQUE
L’arrivée de Chad Pennington, un favori de Parcells, change complètement le portrait de l’attaque, portrait qui était pas mal sombre au début du camp. L’ancien état-major des Fins pensait avoir fait un bon coup en repêchant John Beck l’an dernier mais le camp d’entraînement a démontré que Beck était loin d’être prêt à diriger une attaque dans la NFL. Les Fins sont donc allé chercher du renfort sur le marché des agents libres (Josh McKown) et au repêchage (Chad Henne). Mais l’arrivée de Pennington sécurise complètement l’attaque aérienne du Miami en plus de permettre à Henne de se développer sous la houlette d’un bon quart expérimenté. John Beck est donc sur le marché des échanges et McKown redevient ce qu’il a toujours été, un bon backup.
Avec l’arrivée de Parcells et Sparano, on sait déjà que le jeu au sol sera proéminent. Les Dolphins ont donc décidé de faire de Ricky Willians le featured back en attendant de voir si Ronnie Brown retrouva la forme qu’il avait avant sa blessure au genou. Williams semble en forme mais demeure une boîte à surprise. Brown est en avance sur sa réhabilitation mais les Fins vont certainement prendre leur temps avec lui quite à adopter l’approche comité toute la saison, approche qui avait fait ses preuves en 2005 alors que Williams avait amassé 743 verges et Brown 907 verges.
Les receveurs des Dolphins ne font peur à personne mais l’arrivée de Pennington change quand même la donne. Ted Ginn jr, premier choix de l’ancienne administration, semble offrir en pré-saison les promesses qu’un premier choix apporte habituellement. On avait peur à Miami qu’il ne soit qu’un special team specialist mais Ginn semble devenir de plus en plus un receveur de passes qui pourrait être dominant dans un avenir…incertain. Il a une vitesse exceptionnelle et son route running s’est drastiquement amélioré. Il sera secondé par Derek Hagan de l’autre côté, un joueur qui pourrait exploser lors de sa troisième saison. Il a les mains sûres et n’a pas peur de capter des ballons dans la circulation lourde. Les Fins sont allé chercher Earnest Wilkford lors de la saison morte mais au moment où l’on se parle, on ne sait même pas s’il fera vraiment partie de la brigade. La seule chose qu’il l’avantage est le fait que les Dolphins ne veulent pas manger les 6 millions qu’ils lui ont consentis. Mais c’est une grande déception jusqu’à présent (on peut même dire depuis le début de sa carrière). Les Dolphins devront se rabattre sur Greg Camarillo (le « héros » de l’an dernier qui a permis aux Fins de battre les Ravens) et Davone Bess, un undraftee d’Hawaï qui a connu un excellent camp d’entraînement. Anthony Fasano devrait prendre la place de David Martin au poste de TE mais disons que ni l’un ni l’autre ne sont une menace sur le jeu de passe.
Parcells sait comment remonter une équipe et le fait toujours par la solidification des deux lignes offensives et défensives. Et c’est pourquoi les Dolphins ont repêché Jake Long comme tout premier choix l’an dernier. Le monsieur est une brute qui aura un impact immédiat cette saison. Mais pour l’aider à transiter chez les pros, Parcells est allé cherché le RG Justin Smiley des Niners qui jouera à gauche cette année. Le côté droit de la ligne sera donc occupé par Vernon Carey comme bloqueur et Donald Thomas comme garde. On peut présumer que le jeu de course va courir à gauche sans trop se tromper. Samson Satele est de retour au centre pour une deuxième saison, secondé cette fois-ci par Steve McKinney qui était avec Houston l’an dernier. Le principale problème de la ligne est son manque cruel de profondeur. Les Dolphins attendront certainement les coupures du 31 août pour se regarnir de backups de qualité.
LA DÉFENSIVE
Les Dolphins ont repêché Phillip Merling en deuxième ronde et Kendall Langford en troisième ronde question de solidifier une ligne qui en avait bien besoin. Les deux progressent très bien depuis le début du camp. Parcells a également importé l’ancien Cowboy Jason Ferguson qui devient un nose tackle de qualité quoique âgé à 34 ans. Vonnie Holliday est de retour et constitue un vétéran fiable et durable. Comme la ligne offensive, la ligne défensive manque cruellement de profondeur.
La ligne secondaire devrait être composée essentiellement de Channing Crowder, Math Roth, Akin Ayodele, Reggie Torbor et Charlie Anderson. Roth a passé la saison dernière comme DT avec des succès mitigés mais les Dolphins ont eu la bonne idée de le déplacer comme LOLB cette année et on voit déjà une énorme amélioration jusqu’à présent. Joey Porter qui a déçu l’an dernier continue de décevoir à date en pré-saison et rien d’indique qu’il sera assurément un partant quand la saison va s’ouvrir. Les blessures continuent de le hanter ainsi que le 20 millions que l’autre administration lui a consentis. Parcells pourrait être tenté de l’échanger.
La tertiaire des Fins n’est pas flamboyante mais demeure quand même compétente. Le CB Will Allen est un sure shot comme partant et devrait faire la paire avec Andre' Goodman. Le duo sera complété par Michael Leehan et Jason Allen mais celui-ci tarde à remplir les promesses qu’un premier choix (2006) devrait offrir. Yeremiah Bell et Chris Crocker devraient être les partants aux postes de safeties, secondés par Joey Thomas et Renaldo HillLES IMPONDÉRABLES
Le problème principal des Dolphins est le manque de profondeur à plusieurs positions. Les receveurs, les lignes offensives et défensives sont les plus vulnérables. Mais on peut compter sur Parcells pour combler les manques quand les autres équipes passeront de 70 à 53 joueurs. On peut également ajouter que l’afflux de nombreux nouveaux joueurs (44 au total, 22 recrues et 22 agents libres dont 6 ex-cowboys) et le départ de Jason Taylor et Zach Thomas feront des Dolphins une équipe sans identité pour un certain temps. Mais on fait confiance à Parcells et ses yes-man pour donner aux Dolphins dès cette année une aura de respectabilité qu’ils n’ont pas eu depuis longtemps.
Nous y allons donc d’un 4-12 pour les Fins, prédiction qui pourrait être conservatrice dans les circonstances.