Plus vous mangez aux alentours de la conception, plus vos chances de donner naissance à un garçon seront importantes. Voilà cette rumeur confirmée cette fois, par une équipe britannique, qui s’est penchée sur le rapport entre le bilan calorique de futures mères, et le sexe de l’enfant à naître. Décidément, tout commencerait dans l’assiette ! Le Dr Fiona Mathews et ses collègues de l’universités d’Oxford ont relevé, avant et après la conception, les habitudes alimentaires de 740 futures mères de toute l’Angleterre. Nombre de calories, variété des vitamines et des nutriments… l’assiette des jeunes femmes a été littéralement passée au crible.
Résultat, 56% de celles qui suivaient le régime alimentaire le plus riche en calories, en potassium, en calcium et en vitamines C, E, et B12 ont donné naissance à un garçon. C’est 10% de plus que chez les femmes qui présentaient le plus faible bilan calorique. Peut-on pour autant imaginer que l’embryon mâle requiert beaucoup plus d’énergie qu’un embryon femelle ? C’est un pas que les auteurs se refusent à franchir. Le mécanisme exact de ce phénomène n’est toujours pas percé, insistent-ils en effet.
En revanche, il est clair que les habitudes alimentaires jouent un rôle central dans le déroulement d’une grossesse. La tendance qu’on a dans les pays développés, de négliger les petits-déjeuners et d’opter pour une alimentation hypocalorique, pourrait expliquer en partie la baisse des naissances masculines.